Co-auteure avec Patrick Collignon d’un ouvrage paru aux éditions Eyrolles, " Le management toxique", Chantal Vander Vorst, coach et formatrice, dirige l’institut de neuro-cognitivisme. Selon elle, être stressé est le signe d’une difficulté de la personne. En se posant les bonnes questions et en s’adaptant à son environnement, elle peut redresser la situation.
L’Usine Nouvelle - Dans votre livre, vous écrivez que l’idée très répandue, selon laquelle il existerait un bon stress, n’est pas fondée.
Le stress est un indicateur important. C’est un peu comme la fumée : s’il y a du stress, c’est qu’il y a un incendie quelque part. Il n’y a donc pas de bon stress dans le travail. Etre stressé est le signe que l’on n’est plus en cohérence avec soi-même, avec son environnement. Bien sûr, il existe des personnalités qui ont besoin d’adrénaline pour donner le meilleur d’elles-mêmes mais cela ne veut pas dire qu’il y a un bon stress qui serait un stimulant.