3,3 millions de salariés travaillent dans des conditions pénible, au sens des partenaires sociaux. Les salariés de moins de 25 ans sont les plus exposés aux facteurs de pénibilité. La cotisation pour toutes les entreprises sera fixée « dans la limite de 0,2 % ».
La première, pour toutes les entreprises, sera au maximum de 0,2 % (un niveau plus élevé qu'évoqué jusque-là par l'exécutif). La deuxième sera assise sur les salaires des seuls salariés exposés à des travaux pénibles. Le taux de cette surcotisation, pourra varier entre 0,3 % et 0,8 % pour les salariés exposés à un seul facteur de pénibilité, et entre 0,6 % et 1,6 % pour les salariés exposés à plusieurs facteurs. Cette surcotisation devrait avoir pour effet d'inciter les entreprises concernées à mettre en place des dispositifs de protection de leurs salariés pour les soustraire, en partie au moins, à la pénibilité de leur métier.