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Plusieurs publications parues entre mars et mai 2024 traitent des filières, productions et marchés des algues. Le secrétariat d’État à la mer leur a par ailleurs récemment consacré une feuille de route.
Selon un rapport de la CNUCED, le marché des algues a triplé en valeur depuis 2000, passant de 5 à 17 milliards de dollars en 2021. La Chine demeure le premier producteur mondial, mais la valeur du produit tend à y décroitre, favorisant d’autres champions régionaux comme l’Indonésie, la Corée du Sud et les Philippines. À ce jour, les marchés intérieurs forment l’essentiel des débouchés et sont les plus rémunérateurs. Seuls 14 % de la valeur globale du marché sont liés aux exportations, pour un montant total de 943 millions de dollars. Si l’Asie est la première région importatrice, les États-Unis, l’Europe (dont la France), la Russie et l’Australie montrent un intérêt croissant pour ces produits.
Techinnov 2024 a couronné Fungu’it dans le domaine de la FoodTech, lors d’un événement prestigieux à Paris. Cette startup propose une solution novatrice en matière de protéines, grâce à la fermentation de champignons à partir de coproduits agricoles, offrant ainsi une source alternative de protéines locales et respectueuses de l’environnement.
Publication ce matin par le Ministère de la Consommation des 80 marques (industriels et distributeurs) qui adhèrent à la démarche Origin’Info initiée par Olivia Grégoire le 13 mars à Bercy. Une démarche née des travaux du Collectif en Vérité et du Manifeste #BalanceTonOrigine que j’ai coordonné en 2019 et qui vise à donner (enfin) aux consommateurs la transparence des origines des produits alimentaires.
Après nombre d’allers-retours entre les parties prenantes et le cabinet d’Olivia Grégoire, un cahier des charges fixe le cadre d’usage d’Origin’Info. Il repose sur trois piliers : d’abord, l’engagement des signataires pour indiquer l’origine des matières premières agricoles (et pas des “ingrédients”) ; ensuite, la mise à disposition de ces informations a minima via un QR Code et au mieux sur le pack ; enfin, l’affichage clair des pays et non la mention supra nationale “UE” ou “non UE”.
Un nouveau label, "Origin’Info", s’apposera sur les produits alimentaires transformés afin d’indiquer la provenance exacte des ingrédients. Il sera toutefois facultatif.
L'étiquetage alimentaire Nutri-Score est à la peine en Suisse.Après Migros, qui pointe des surcoûts, c'est au tour d'Emmi de laisser tomber...
Un travail de cartographie des comportements de consommation alimentaire a été mené à partir de l’étude de 20 000 points de vente de la grande distribution
Le Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines (LBCM) de l’Université Bretagne Sud, équipe de recherche rattachée à l’Institut Carnot AgriFood Transition, est lauréat de l’appel d’offre ANR France 2030 sur la diversification des protéines avec le projet collaboratif PROMALG-Health qui propose les macroalgues comme nouvelles sources de matières premières riches en protéines pour le secteur de la santé. Le projet regroupe au total quatre équipes du Carnot AgriFood Transition puisque l’IRDL-Pontivy, NuMeCan et Actalia s’associent au LBCM pour permettre une approche pluridisciplinaire à ces travaux de recherche.
Le VACTEST PPP 700 D de Busch Vacuum Solutions représente une avancée significative dans le domaine de la mesure de vide pour les emballages sous vide, apportant précision, praticité et fiabilité aux professionnels de l’industrie agroalimentaire. Grâce à cet instrument innovant, les entreprises peuvent désormais garantir la performance et l’efficacité de leurs processus d’emballage, assurant ainsi la satisfaction et la sécurité des consommateurs.
Les aliments ultra-transformés augmentent le risque de décès. C'est ce que révèle une étude menée sur 30 ans aux États-Unis, publiée dans The BMJ. Les produits prêts à consommer à base de viande, volaille, fruits de mer, boissons sucrées, desserts lactés et aliments de petit-déjeuner sont les plus concernés.
Les industriels optent pour des solutions sucrantes plus en phase avec l’attente de naturalité des consommateurs. Le 19 mars, l’Anses a publié un bilan complet sur l’évolution.
Via Agrodoc Ouest
Le campus jurassien, en association avec l’UHA - Université de Haute-Alsace - propose à la rentrée 2024, une nouvelle licence professionnelle Valorisation des agro-ressources, parcours bières et spiritueux. Cette formation niveau Bac +3, d’une durée d’un an, s’adresse à la fois aux étudiants détenteurs d’un niveau bac +2 ou à un public en reconversion professionnelle. L’année s’effectue en alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation), alliant des apprentissages sur les campus de Poligny et de l’Université de Haute-Alsace à Colmar. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes !
Les industriels de l'agroalimentaire ont obtenu moins de 1 % de hausse des prix lors des négociations commerciales annuelles avec la grande distribution, alors qu'ils demandaient une augmentation moyenne de 4,5 %, a indiqué mardi le médiateur du secteur.
Quelles interactions entre la nutrition et la santé ? De nombreuses études épidémiologiques, expérimentales et cliniques ces dernières années ont permis d’en savoir plus sur l’impact de l’alimentation, notamment industrielle, sur notre santé.
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L’industrie agroalimentaire subit une transformation majeure avec un changement de cap radical vers la réduction de l’utilisation du plastique, stimulé par la demande croissante des consommateurs pour des pratiques durables.
Une étude récente de Tetra Pak met en lumière cette évolution, soulignant que trois des cinq principaux engagements des entreprises du secteur en matière de développement durable concernent la réduction du plastique. Les cinq principaux engagements étaient la réduction de la dépendance au plastique ; la réduction de la demande d’emballages plastiques dans la livraison de produits alimentaires ; la réduction du gaspillage alimentaire dans les installations agroalimentaires ; la réduction des déchets d’emballages plastiques dans la chaîne de valeur agroalimentaire ; l’amélioration de la logistique dans l’ensemble de la chaîne de valeur.
L'agriculture cellulaire, qui consiste à produire des aliments ou des nutriments à partir de cultures cellulaires, est de plus en plus considérée comme une alternative écologique à l'élevage, l'un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre.
La viande, les oeufs ou le lait produits en laboratoire ont éveillé l'intérêt des scientifiques qui se sont essayé à la culture de cellules animales. Mais pour ses détracteurs, le procédé est jugé "non naturel" et consommateur d'énergie et coûteux.
Le groupe Solar Foods va au-delà et dans son site récemment ouvert près d'Helsinki, les scientifiques déploient une nouvelle technologie pour cultiver des protéines à partir de cellules, en utilisant l'air et de l'électricité.
Un microbe est alimenté en dioxyde de carbone, avec de l'hydrogène et des minéraux dans le cadre d'un procédé utilisant de l'électricité de sources renouvelables.
Le déclin des produits frais traditionnels est une réalité en magasins. Kantar y met des chiffres et, surtout, nuance le reflux selon les rayons… Comparées à la moyenne 2018/2019, les ventes de produits frais traditionnels en hypers/supers en 2024 sont 11 % en deçà. Ramené à cinq exercices, le déclin est lent. Mais trop régulier pour n’être qu’accidentel. En fait, il accompagne deux phénomènes : la recherche de praticité (et notamment de temps de préparation) et un moindre savoir-faire culinaire. Deux sujets sur lesquels les produits frais traditionnels sont structurellement pénalisés. Autre enseignement de l’étude Kantar pour France Agrimer : les nuances à apporter par rayon. Fromages et poissons sont littéralement “plombés”, sans doute par le prix. L’inverse pour la volaille qui surnage et maintient bon an mal an ses volumes.
Dans une démarche ambitieuse pour développer la nutrition médicale, Danone annonce un investissement massif de 70 millions d’euros sur son site de production de Steenvoorde, dans les Hauts-de-France. Le projet « Steenvoorde 2026 » a été dévoilé en présence de Xavier Bertrand, Président de la Région des Hauts-de-France, et de Antoine de Saint-Affrique, Directeur général de Danone, marquant une étape clé dans la croissance du groupe dans ce domaine crucial.
Voici 4 MOOC mitonnés aux petits oignons, à déguster sur le champ pour celles et ceux qui en ont soupé d’avaler des couleuvres. Quelques recettes pour mieux comprendre les défis et les enjeux du passage à une alimentation plus responsable.
Les flexitariens, ce sont ces personnes qui privilégient une alimentation végétarienne en limitant leur consommation de viande. C'est un entre-deux alimentaire qui fait de plus en plus d'adeptes.
Le projet PROMALG-Health veut développer des ingrédients à base d’algues riches en protéines pour les seniors et les patients longue durée à l’hôpital. Ce projet de cinq ans vise également à renforcer la filière en France et à légitimer l’intérêt des macro-algues comme sources de protéines alternatives.
ACTALIA, organisme certifié QUALIOPI, a le plaisir de vous proposer une formation « NUTRI-SCORE® : genèse, calcul, évolutions et optimisation » en distanciel le mardi 2 juillet de 8h30 à 12h30.
Lors de cette formation, découvrez notamment la dernière version de l’outil OPTINUT qui permet d’améliorer facilement le nouveau Nutri-Score® des aliments solides (hors boissons, matières grasses ajoutées et fromages) en optimisant leurs recettes sous l’angle nutritionnel, grâce à la programmation linéaire. Cet outil étant développé par le Réseau ACTIA Nutriprévius, dont ACTALIA fait partie.
Un projet de décret prévoit d'autoriser l'utilisation de certaines eaux recyclées comme ingrédient entrant dans la composition des denrées alimentaires finales. Une pratique jusqu'ici interdite en France. Mais le ministère de l'Agriculture enten
Via Agrodoc Ouest
La Commission européenne a mis en place un cadre de surveillance des niveaux de déchets alimentaires des États membres, dont un des objectifs est de suivre l’évolution des niveaux de déchets alimentaires incluant les niveaux de gaspillage alimentaire sur leur territoire et de mesurer l’efficacité...
L’utilisation du plastique dans l’agroalimentaire est omniprésente et essentielle à de nombreux aspects de la chaîne d’approvisionnement alimentaire moderne. Des emballages aux équipements de transformation, en passant par les outils de stockage et de distribution, le plastique joue un rôle crucial dans la préservation, la protection et la distribution des aliments à l’échelle mondiale. Cependant, cette dépendance généralisée au plastique pose des défis et des enjeux environnementaux majeurs, qui exigent une réflexion urgente et des actions concrètes.
Lors des dernières négociations commerciales, les industriels de l’agroalimentaire ont obtenu moins de 1 % de hausse des prix, alors qu’ils demandaient une augmentation moyenne de 4,5 %. C’est le bilan communiqué mardi 14 mai 2024 par l’Observatoire de la négociation commerciale.
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