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Pour la quatrième édition, la Macif et l'institut Vedecom ont publié un baromètre sur la mobilité des Français. Face à l'inflation et l'objectif de décarbonisation, le secteur du transport doit se renouveler et proposer des solutions innovantes, comme les navettes partagées automatisées.
Le véhicule autonome constitue un défi technique et sociétal sans précédent dans le domaine de la mobilité. C’est un objet qui, dans sa forme la plus aboutie, est d’une très grande complexité et qui nécessite à la fois d’importants efforts en recherche et développement et d’importants soutiens financiers tant au niveau européen qu’au niveau des états.
La mise en œuvre de services innovants pour le transport routier du futur nécessite de lever plusieurs verrous technologiques. Ainsi, l’autonomisation des véhicules ne se fera qu’au prix du développement d’une infrastructure connectée, fiable, résiliente et capable de transmettre des informations avec un grand débit et une faible latence.
Les véhicules autonomes sont déjà testés en conditions réelles. Peuvent-ils cohabiter facilement avec les conducteurs humains ? Éléments de réponse avec les chercheurs Guillaume Saint Pierre et Lara Désiré, qui participent au projet « Sécurité des usagers de la route et conduite automatisée » (Surca).
Les partenaires du projet (Université Gustave Eiffel, DSR, Ceesar, Cerema, Vedecom, Lab), ont cherché à identifier les interactions et stratégies mises en place par les conducteurs dans certaines situations d’interactions considérées comme difficiles pour un véhicule autonome.
A l'initiative du projet, l'Irit a su mobiliser un collectif d'une dizaine de laboratoires de recherche regroupés au sein d'un GIS (Groupement d'intérêt Scientifique) - dont le Cerema Occitanie, le Laboratoire de Cognition, Langues, Langage, Ergonomie, le Laboratoire Plasma et Conversion d'Energie, ou le Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes - des partenaires institutionnels et des industriels.
Mercedes EQS, Tesla, Waymo (Google cars), les véhicules autonomes deviennent progressivement une alternative crédible aux véhicules que l’on connaît depuis toujours et augurent une transformation des mobilités. Certes, ils sont encore loin d’être à la portée financière de tout le monde ; certes, la réglementation pose (encore ?) des restrictions à leur usage. Néanmoins, le stade d’avancement des projets et les perspectives d’avenir de ce mode de transport suscitent un intérêt croissant de chercheurs issus de tous horizons : quelques 22 890 publications académiques ont été recensées à ce sujet entre 2011 et juillet 2020.
Une étude du MIT s'inquiète du rôle des voitures autonomes dans les émissions mondiales de dioxyde de carbone en raison de la puissance informatique qu'elles exigent.
En 2018, Leonard lançait de premiers groupes de travail sur la mobilité connectée et autonome. Une démarche de prospective et d’innovation qui permet aujourd’hui à VINCI Autoroutes de confirmer son rôle d’acteur majeur dans les infrastructures de connectivité routière
Rien de tel que des tests en conditions réelles pour entraîner et paramétrer les véhicules autonomes et connectés. Pour ce faire, Vinci Autoroutes met à disposition de ses partenaires un tunnel de 10 km, ouvert à la circulation, pour réaliser leurs essais. L'infrastructure connectée du tunnel et son jumeau numérique qui permet de multiplier les scénarios en simulation font du Duplex A86 un laboratoire idéal. Explications avec des essais menés par Stellantis.
5G open road, c’est le nom du programme d’assistance à la conduite de véhicules automatisés et connectés, que viennent de lancer une poignée d’acteurs de la mobilité. Un projet à 90 millions d’euros.
Coup d'envoi du programme 5G Open Road. Constructeurs automobile, opérateur télécoms, spécialiste de la robotique… 16 acteurs planchant sur la mobilité du future se retrouvent dans le programme 5G Open Road. Présenté le 20 avril 2022, ce programme vise à expérimenter l'apport de la 5G à travers différents cas d'usage autour des véhicules connectés et autonomes.
478 points de recharge à courant alternatif et 56 bornes de recharge rapide s’implanteront dans la région du Havre d’ici fin 2024. La Communauté urbaine du Havre Seine Métropole a fait appel à la compagnie pétrolière Shell et à sa filiale Ubitricity pour ce déploiement.
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Les capsules nancéiennes d'Urbanloop posent leur premier rail ce mardi à Saint-Quentin-en-Yvelines. Un tracé qui permettra au transport du futur de se tester lors des Jeux olympiques de Paris.
Via Hubert MESSMER
Le consortium SAM (Sécurité & Acceptabilité de la Mobilité autonome), rassemblé autour de la Plateforme automobile (PFA) et choisi en 2019 par le gouvernement pour conduire un programme national d’expérimentation du véhicule autonome, a clôturé quatre années de travaux en réunissant, les 28 et 29 novembre 2023, à la tour Séquoia de la Défense, 200 des plus grands experts français de la mobilité routière automatisée et connectée.
C’est un angle mort dans le développement des véhicules autonomes (VA) : contrairement aux promesses en matière de sécurité routière, le nombre de morts qu’ils engendrent pourrait fortement augmenter dans les prochaines années. En effet, la génération actuelle de VA est pilotée par une intelligence artificielle (IA) dite « à apprentissage profond » (deep learning), qui est d’une grande efficacité pour percevoir des objets et situations sur la route mais qui, à elle seule ne suffit pas à assurer un haut degré de sécurité.
Le rapport de l'ITF intitulé Preparing Infrastructure for Automated Vehicles a été publié récemment. Il examine ce qui est nécessaire aujourd'hui pour soutenir les véhicules automatisés (VA), en se concentrant sur trois domaines d'action: l'infrastructure physique, l'infrastructure numérique et de données et les cadres institutionnels.
In a world where innovation blooms at an astonishing pace, certain technologies harbor a remarkable potential that may not be immediately apparent. Among these, 5G application in the mobility sector stands as a shining example. It can create safer, more efficient, and eco-friendly mobility solutions.
Les véhicules intégrant des systèmes avancés d'aide à la conduite (ADAS) s’appuient sur les mêmes principes que le ChatGPT et d'autres grands modèles de langage (LLM). Mais cette «intelligence» n’est pas capable de «comprendre» la situation, le contexte ou tout autre facteur non observé qu'une personne prendrait en compte dans une situation similaire. Résultat, l'IA automobile aux États-Unis a été liée à au moins 25 décès confirmés et à des centaines de blessures et de dommages matériels.
Automated vehicles are becoming more prevalent and capable, but they have different requirements than cars wholly controlled by human drivers. This report examines what is needed now to support automated vehicles, focusing on three policy-making areas: physical infrastructure, data and digital infrastructure, and institutional frameworks. It draws on the deliberations of an ITF Working Group, as well as interviews with policy makers, developers and experts.
L’évaluation de la maturité et de la pertinence technologique, environnementale, usuelle, économique, sociale et sociétale de la solution est au cœur du projet Carreta. Plusieurs laboratoires de recherche sont ainsi associés au projet afin d’évaluer : - La sécurité de la solution, grâce à l’expertise de System X, Institut français de recherche partenariale publique-privée dédié à la transformation numérique, les ODD – Operational Design Domain (domaine d’opération du véhicule autonome) – atteignables, à travers l’implication du Cerema : dans quelles conditions (météo, infrastructure) le véhicule autonome peut-il rouler en sécurité ? - L' acceptabilité de service, à travers la Chaire Cit.Us de l’Université de Montpellier et VEDECOM, - Le comportement des usagers, avec le Cerema l’analyse environnementale unitaire et du service, à travers les Mines d’Alès et l’ENPC, la gouvernance, par l’ENPC, VEDECOM et la Chaire Cit.Us de l’Université de Montpellier.
Alors que la construction de voitures autonomes prend un retard considérable, où en est cette innovation longtemps présentée comme le futur de la mobilité ? Usbek & Rica a posé la question à Sam Abuelsamid, ingénieur spécialiste des voitures autonomes.
Sans jamais dépasser les 50 km/h, un fourgon rose, vert et bleu traverse la Brenne (dans le centre, au sud de Tours) et ses étangs. A part quelques protubérances et des capteurs, rien ne permet de le distinguer des minibus conventionnels. A bord de la navette construite par la start-up française Milla, pas de conducteur, mais un « opérateur » chargé de reprendre la main quand la navette doit dépasser un véhicule mal garé. Quatre arrêts sont prévus pour un trajet de 17 kilomètres parcourus en 36 minutes.
Le MIT a développé un algorithme capable de prédire la trajectoire de plusieurs usagers de la route. Il calcule la manière dont leurs comportements s’influencent mutuellement.
Seize acteurs majeurs de la mobilité du futur ont signé un accord de coopération d’une durée de 3 ans pour créer 5G Open Road, un programme d’assistance à la conduite de véhicules automatisés connectés sur routes ouvertes en Europe. D’un montant de près de 90 millions d’euros, ce projet est cofinancé par les membres du consortium dans le cadre du programme d’investissements d’avenir et la BPI (Banque Publique d’Investissement).
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