Your new post is loading...
La loi du 10 juillet 2023 s’inscrit dans un objectif de prévention du risque de feux de forêt et de végétation, notamment par l’information préventive et la maîtrise de l’urbanisation. Un décret, paru ce 2 mai, précise deux de ces nouveaux outils de prévention : l’intégration des obligations légales de débroussaillement à l’information acquéreur locataire (IAL) et la création d’une procédure d’identification de zones de danger.
A propos de la résistance sismique, il existe un certain nombre de mythes qui remettent en question la capacité du bois à résister correctement en cas de tremblement de terre. Cependant, sa ductilité lui permet de se déformer plastiquement sans se casser, absorbant et dissipant l’énergie générée par le mouvement et les vibrations. De plus, contrairement à l’acier ou au béton, le bois est un matériau léger avec un bon rapport résistance/poids, ce qui lui permet de résister aux forces sismiques sans ajouter de charge excessive à la construction. Cela a été largement vérifié dans des structures à plus petite échelle à travers le monde, mais comment un bâtiment en bois massif de grande hauteur se comporte-t-il face à un tremblement de terre ?
Australie, Canada, Amazonie, Sibérie… Le monde brûle. Et ce qui frappe les observateurs de ces phénomènes, c’est la sévérité accrue, la durée plus longue et le comportement nouveau de ces "mégafeux". Le rapport que le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) vient de publier fait le point scientifique sur ce que l’on sait de ces incendies et surtout détaille les mesures que les gouvernements devraient prendre pour limiter le risque. Car si rien n’est fait, le nombre de ces catastrophes devraient augmenter de 50% d’ici 2050. Les causes ne vont pas changer : la foudre et parfois le volcanisme pour les raisons naturelles, l’Homme -depuis qu’il a appris à maîtriser les flammes entre -300 000 et -200 000 ans- par son activité : cultures sur brûlis, "nettoyage" de déchets verts ou de terrains enfrichés, maladresses et inconsciences, gestes criminels.
Cadencement des délais d’instruction et du versement des indemnités, institution d’un référent CatNat au sein des préfectures, pistes d'évolutions sur le risque sécheresse… la loi visant à améliorer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, publiée au Journal officiel le 29 décembre 2021, amorce la mue d’un système ancien critiqué pour son opacit
"On a proposé un projet en Inde où tout est pensé contre les risques de fortes moussons": lors de chaque projet, architectes et urbanistes font désormais davantage attention à l'éventualité de phénomènes climatiques extrêmes.
Inciter les maires à désigner un référent unique "risques" et créer un grand concours national annuel qui encouragera les communes à "réaliser des actions dans le domaine de la prévention des risques et de la résilience des territoires et valorisera ainsi les démarches volontaristes" : telles sont deux des principales recommandations du rapport remis à la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili ce 6 juillet par Fred Courant
JORF - Abrogation et suppression de certaines dispositions relatives à la prévention des risques naturels majeurs (partie réglementaire du code de l'environnement).
Comment atteindre le bon état des différentes masses d'eau demandé par la Directive cadre européenne sur l'eau ? C'est à cette question que les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) et leurs programmes de mesures (PDM) tentent de répondre. Ils fixent pour un cycle de six ans les grandes orientations et les actions à mener pour chacun des douze bassins hydrographiques que comprend le territoire. Ceux pour la prochaine période de 2022 à 2027 sont en cours d'élaboration. Les citoyens, collectivités, entreprises, associations sont invités à donner leurs avis sur les enjeux et les leviers à actionner pour y répondre. Selon le bassin, le calendrier de la consultation est sensiblement différent mais pour la plupart, elle s'achève le 1er septembre.
Le PUCA lance ce concours d'idées ouvert aux architectes, urbanistes, paysagistes, avec le ministère de la Transition écologique et le Cerema. Il porte sur 9 sites de projets, sélectionnés après un appel à manifestation d’intérêt.
Le concours AMITER a pour ambition de concevoir un renouvellement urbain des sites exposés aux risques naturels, afin d’assurer la réduction de leur vulnérabilité. La première phase de candidature du concours, organisé par le PUCA, la DGRP et le Cerema, est ouverte jusqu’au 25 mars 2021.
En France, les effets liés au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux "RGA" et aux sécheresses intenses et récurrentes sur les maisons individuelles sont de plus en plus conséquents. Dans un contexte de changement climatique, il est important d’encourager les initiatives et les démarches visant à développer les nouvelles solutions résilientes pour l’adaptation des maisons individuelles et des bâtiments en général, et l’atténuation de leurs vulnérabilités pour faire face aux défis climatiques à venir.
Afin d’améliorer la gestion de la reconstruction des territoires à la suite de catastrophes naturelles, un projet de recherche transdisciplinaire piloté par le Cerema, Relev, a été lancé en 2018. L’objectif : mettre au point des outils permettant de mieux anticiper la gestion de la reconstruction à l’échelle du territoire, et d’intégrer les risques naturels dans les processus d’aménagement.
Le Cerema a présenté ses travaux sur la problématique du retrait-gonflement des sols lors du 4ème colloque international sols non saturés et construction durable UNSAT, organisé en octobre 2018 en Algérie.
|
GardIAn, c'est son nom, est un système de surveillance et d'alerte qui permettra de mieux se préparer aux tempêtes. Installé depuis quelques jours sur le littoral de Frontignan, près de Sète, il fonctionne grâce à des caméras de surveillance des vagues et du mouvement de la Méditerranée conjuguées à l'IA.
Face au risque accru d’érosion côtière, le gouvernement a tenu à ce que les acheteurs immobiliers (ou locataires) soient mieux informés.
France Assureurs, particulièrement attentive à l’impact croissant des aléas naturels sur les biens assurés, ainsi que par les répercussions préjudiciables à leurs occupants, a confié à la Mission Risques Naturels (MRN) l’objectif de répertorier et d’analyser les référentiels dont la bonne mise en œuvre contribue à la réduction des dommages subis par les constructions exposées aux effets des aléas naturels et participe à leur réparation durable.
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a révélé mardi 14 décembre 2021, les lauréats du concours d’idées sur la réduction de la vulnérabilité au risque et la rénovation urbaine, intitulé « Mieux aménager les territoires en mutation exposés aux risques naturels » (Amiter), en présence de représentants du Puca et du Cerema. Lancé en février dernier, ce concours vise à faire émerger des projets d’aménagement innovants permettant d’assurer le renouvellement urbain de 9 territoires présélectionnés en réduisant leur vulnérabilité et en améliorant leur résilience face aux risques naturels.
En 2019 ont été réalisés des travaux de restauration morphologique de la Furieuse à Salins-les-Bains, visant à diversifier les écoulements de la rivière et ainsi à favoriser la vie aquatique dans la traversée du centre bourg.
Avec deux nouveaux supercalculateurs, Bélénos et Taranis, Météo France veut passer à la vitesse supérieure. Les phénomènes météorologiques et climatiques sont très difficiles à prévoir, ils nécessitent des modèles très gourmands en puissance de calcul. En s'offrant ces deux « bêtes de course » à 55 millions d'euros, l'institution s'offre donc la capacité de traiter le flux d'observations satellites grandissant et d'accéder à de meilleurs modèles prédictifs. Ce qui représente un boost de 10 millions de milliards d'opérations à la seconde.
Sur le plan politique, l’événement marque le début d’une forte mobilisation contre les inondations, qui fait référence au niveau national. A tel point qu’« en la matière, Nîmes possède aujourd’hui une vraie longueur d’avance », selon Patrice Maurin, chef du département risques naturels du Cerema, alors qu’avec le dérèglement climatique ce type d’événements pourrait s’accentuer.
Disposer de réseaux d’infrastructures de transport résilients est aujourd’hui fondamental pour la viabilité environnementale, sociale et économique de nos territoires. En plus des contraintes liées aux évolutions démographiques, à l’urbanisation et au vieillissement de ces infrastructures, nous sommes de plus en plus confrontés à des défis complexes liés à des risques naturels dont la fréquence et l’intensité augmentent dans un contexte de changement climatique. Il est aujourd’hui nécessaire de définir de nouvelles approches de gestion de nos patrimoines d’infrastructures.
Face aux conséquences grandissantes du dérèglement climatique et dans le cadre du projet de loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique augmente les financements pour aider les territoires à s’adapter à ces nouveaux enjeux et lance un site d’information permettant d’évaluer les risques naturels lors de transactions immobilières.
Il y a un an, le 11 novembre 2019 à 11h52, la région de Montélimar était fortement secouée par un tremblement de terre de magnitude 5,4.
Pour aider à la compréhension et ne plus confondre les notions de vigilance et d’alerte, la mission interrégionale "Inondation Arc Méditerranéen" et le Cyprès viennent de publier une plaquette de sensibilisation. Ce document a été élaboré en collaboration avec le Cerema, et en lien avec d’autres partenaires (SCHAPI, EMIZ Sud, DREALs Occitanie et Provence Alpes Côte d’Azur, préfecture des Alpes Maritimes).
Afin de favoriser la résilience des territoires de montagne du sud-ouest de l’Europe face aux risques (incendie, inondation et sécheresse), le projet MONTCLIMA vient d’être lancé dans le cadre d’un appel à projets Interreg SUDOE. Il vise, sur le plan transnational, à améliorer la coordination et l’efficacité des mesures de prévention et de gestion des catastrophes, ainsi que la réhabilitation des zones sinistrées.
|