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Une concertation citoyenne sur les réseaux de chaleur urbains lancée par ENGIE Solutions France en partenariat avec France Chaleur Urbaine sur Make.org renseigne sur la perception qu'a la population des réseaux de chaleur.
La part des énergies renouvelables et de récupération dans la consommation française de chaleur et de froid a doublé entre 2008 et 2022 : de 13,3 %, elle est passée aujourd'hui à au moins 27,2 %. Pourtant, cela reste loin des ambitions fixées ou envisagées pour les prochaines années. « Accélérer la décarbonation de la chaleur est donc indispensable pour répondre aux enjeux de souveraineté énergétique, de neutralité carbone et de maîtrise de la facture énergétique des Français », martèlent les cinq relais de ces chiffres, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), l'Association française des professionnels de la géothermie (AFPG), la Fédération des services énergie et environnement (Fedene), le Comité interprofessionnel du bois-énergie (Cibe) et le Syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques (Uniclima).
La mutualisation de systèmes de chauffage présente un fort intérêt pour l’amélioration des performances énergétiques. De fait, les réseaux de chaleur semblent être le meilleur moyen de réaliser cette mutualisation. Au nombre de 6000 en 2015 en Europe, ces réseaux permettaient déjà de chauffer quelque 60 millions de personnes, représentant alors pas moins de 11 à 12% du marché de chauffage de l’espace communautaire. Répartis de façon inégale entre les pays, ces derniers sont bien développés dans les pays nordiques où ils représentent le moyen de chauffage dominant. La France, elle, en comptait près de 900 en 2021 satisfaisant les besoins de 2 millions de foyers. (Cerema 2022) et (FEDENE 2022)
Publics concernés : Etat, communes, établissements publics de coopération intercommunale et syndicats mixtes, personnes morales de droit public ou privé exploitants des réseaux de chaleur ou de froid, abonnés aux réseaux de chaleur et de froid. Objet : liste des réseaux de chaleur affectés au service public de distribution de chaleur et de froid qui satisfont aux critères fixés au premier alinéa de l'article L. 712-1 du code de l'énergie. Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur au 1er janvier 202
Combler le retard de la France en matière de raccordement à des réseaux de chaleur passe par une planification systématique à l'échelle des petites communes, ont défendu ce 7 décembre, lors des Rendez-vous de la chaleur et du froid renouvelables, le réseau de collectivités et d'acteurs locaux Amorce et sept fédérations d'énergéticiens, qui préparent une proposition de loi. Au cours de ces rencontres, les représentants de la filière du chauffage au bois ont aussi défendu ce mode de chauffage qui leur apparaît sous-estimé dans les stratégies gouvernementales.
Grâce à son enquête annuelle, la Fedene montre que l’augmentation du nombre de réseaux de chaleur est bien réelle en France. Mais pour l’instant elle ne permet pas d’atteindre les objectifs nationaux de 2028. Une croissance plus forte est nécessaire pour décarboner les besoins en chauffage et rafraîchissement.
Selon les chiffres 2022 dévoilés par la Fedene, les réseaux de chaleur et de froid en France sont alimentés aux deux tiers par des énergies renouvelables et de récupération. L'organisation prévoit d'atteindre un taux de 75 % en 2030.
Incubé au sein de la La Fabrique Numérique de l’Écologie, le service public numérique France Chaleur Urbaine a ouvert les données cartographiques des réseaux de chaleur au public le 1er septembre 2023.
Au-delà du dérèglement climatique qui se fait de plus en plus sentir et de l'urgence à décarboner le chauffage, les réseaux de chaleur et de froid répondent à d’autres enjeux énergétiques, qui font l’actualité de cette année et certainement dans les années à venir.
Cette synthèse a fait l'objet d'une présentation lors de la Convention 2023 de la FOPH, à Nancy, le 1er juin 2023, en introduction de la table ronde "Les OPH, acteurs de la transition écologique".
Les réseaux de chaleur et de froid connaissent aujourd'hui une évolution majeure, portée par des innovations techniques et un changement de paradigme dans la manière dont nous pensons et utilisons l'énergie.
Après plusieurs années de travail, AMORCE et FEDENE-SNCU publient un nouveau modèle de contrat de concession des réseaux de chaleur, mieux adapté aux enjeux de transition écologique et aux objectifs de développement d’une filière apportant une solution pragmatique et efficace pour faire face aux enjeux énergétiques et climatiques.
Dans le cadre du projet européen Life « Heat&Cool » visant à massifier les réseaux de chaleur et de froid en région PACA approvisionnés par des énergies renouvelables et de récupération, le Cerema a développé un outil cartographique, « Potentiel RCF », permettant d’identifier les secteurs opportuns pour le développement de réseaux de chaleur et/ou de froid.
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EnRezo, la nouvelle application du Cerema, est une plate-forme cartographique qui aide à identifier les réseaux de chaleur et de froid existants et leur potentiel de développement.
Une nécessité d’avoir recours aux combustibles fossiles que l’on retrouve également en été, comme l’explique Cindy Melfort, chargée d’études sur les réseaux de chaleur et de froid au Cerema Ouest : « En été, quand les consommations sont trop faibles, et afin de ne pas faire tourner la chaufferie biomasse en sous-régime, c’est l’appoint qui va prendre la relève, comme le gaz par exemple. On a donc une complémentarité entre les chaudières gaz et les chaudières biomasse ».
Publics concernés : Etat, communes, établissements publics de coopération intercommunale et syndicats mixtes, personnes morales de droit public ou privé exploitants des réseaux de chaleur ou de froid, abonnés aux réseaux de chaleur et de froid. Objet : procédure de classement d'un réseau de chaleur ou de froid.
Nantes Métropole s’est fixé pour ambition d’atteindre « 100 % d’énergies renouvelables en 2050 ». Pour ce faire, la collectivité mise notamment sur le développement de son réseau de chaleur grâce à un financement participatif. Explications.
Nous vous informons de la mise en ligne de la plateforme EnRezo, outil permettant d'identifier les potentiels de développement des réseaux de chaleur et de froid renouvelables en France, pour lequel SOCOL a contribué au groupe de travail. Pour tous les territoires de France, le projet EnRezo du Cerema permet de faciliter la réalisation des études d’opportunité, des schémas directeurs (en identifiant des zones d’extension possibles) et d’engager plus rapidement des études de faisabilité sur les secteurs identifiés par les acteurs locaux.
Alors que le thermomètre et le changement d’heure nous rappellent que la période hivernale approche à grands pas, la saison de chauffe est déjà entamée. Entre les tensions sur les marchés, les conséquences sur la disponibilité et le coût de l’énergie, les réseaux de chaleur urbains tirent plus que jamais leur épingle du jeu. Quels en sont les avantages concrets pour les usagers et l’environnement ?
Couvrir les besoins énergétiques de trois sites industriels avec de la vapeur surchauffée produite à partir de déchets spéciaux : tel est l'objectif du projet lancé par Séché Environnement, mardi 10 octobre, à l'occasion du salon Pollutec.
Avec la loi énergie-climat, le classement des réseaux de chaleur (RCU) alimentés à plus de 50 % d’énergies renouvelables et de récupération devient automatique. Quelles sont les conditions associées à cette obligation de raccordement ? Existe-t-il des dérogations ? Éclairage.
“Le réseau de froid de la Part-Dieu, ce sont 1 million de mètres carrés raccordés, auxquels s’ajoutent 300 000 mètres carrés du nouveau réseau du quartier de Gerland”, détaille Philippe Guelpa-Bonaro, vice-président délégué au climat de la métropole de Lyon. Un atout considérable pour ces villes qui présente, selon ses promoteurs, un double avantage : réduire les émissions de CO₂ par une solution peu énergivore et éviter la production d’îlots de chaleur urbains engendrés par la présence de multiples climatiseurs individuels.Croissance régulière”La mise en place de solutions de climatisation individuelles renforce les îlots de chaleur urbains, et cette sensation d’atmosphère étouffante participe à son tour à une augmentation de la consommation d’électricité pour se rafraîchir”, souligne Cindy Melfort, du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema).
Ce système permettrait d’économiser quasiment 6500 tonnes de CO2 chaque année. Mais, à l’avenir, l’aéroport va également s’appuyer sur une centrale de chaleur fatale, définit par le Cerema comme la « production de chaleur dérivée d’un site de production, qui n’en constitue pas l’objet premier, et qui, de ce fait, n’est pas nécessairement récupérée ».
Un système de pompes à chaleur, alimentées par l’eau du lac d'Annecy et connectées à un réseau de chaleur urbain, permettra de chauffer des bâtiments du quartier des Trésums.
Après deux ans et demi de travaux, la préfecture de Haute-Savoie a mis en service un réseau de chaleur utilisant l’eau du lac pour chauffer et refroidir des bâtiments à l’échelle d’un quartier. Une première dans l’Hexagone. Explications.
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