Une bouteille d’alcool dissimulée dans le tiroir du bureau pour se requinquer, un rail de coke discrètement sniffé dans les toilettes, un petit joint pendant la pause-café : les addictions au travail sont une réalité à l’origine de près de 30 % des accidents sur le lieu de travail.
Le problème de la preuve de la faute peut néanmoins se poser : il est possible de prouver l’état d’ébriété d’un salarié grâce à un alcootest pourvu que le règlement intérieur prévoit ce type de contrôle ou selon certaines conditions, d’utiliser la vidéosurveillance ou d’organiser des fouilles pour prouver la consommation ou l’introduction de drogue dans l’entreprise.