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En juin, le Collectif e-santé plaies et cicatrisation, associant la Société française et francophone des plaies et cicatrisation (SFFPC) et le Club des acteurs de la télésanté (Catel), a défini les bonnes pratiques pour mettre en oeuvre les actes de télémédecine dans la prise en charge des plaies chroniques et/ou complexes, dans de nouvelles fiches pratiques.
Alors que 118 élus ont interpellé le gouvernement dans une tribune publiée le 5 mai par le Journal du dimanche (JDD) sur les déserts médicaux et ont déploré le déploiement poussif de la télémédecine, Ghislaine Alajouanine, présidente du Haut conseil français de la télésanté et de l’Académie francophone de télémédecine et e-santé a appelé à un "Plan Marshall" pour la télémédecine avec la création d'une "force d’intervention et d’appui à la télésanté dans les territoires".
Un partenariat en télémédecine offrant aux Canadiens un accès illimité et immédiat à des médecins MONTRÉAL, 11 avril 2019 /CNW/ - VirtuelMED s'associ
Via Rémy TESTON
Télémédecine: près de 8.000 actes pris en charge par l'assurance maladie
Via Rémy TESTON
Dans le cadre du développement des pratiques de télémédecine en France, la téléconsultation médicale est remboursable par l’Assurance Maladie au même titre qu’une consultation classique depuis le 15 septembre 2018. Le déploiement de la télémédecine est un enjeu clé pour l’amélioration de l’organisation du système de santé et l’accès aux soins pour tous les assurés sur tout le territoire.
Une enquête a été réalisée par Harris Interactive afin de mieux comprendre la perception des Français sur cette nouvelle pratique.
Dans un sondage, 62% des patients ont déclaré que la qualité des téléconsultations n'était pas différente de celle en cabinet. La majorité des soignants sont aussi satisfaits.
Une décision de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) permettant la valorisation des actes de télé-expertise et de certaines consultations complexes a été publiée le 19 décembre au Journal officiel.
Le Leem (Les entreprises du médicament), l'Association des laboratoires japonais présents en France (LaJaPF) et la société Iqvia (ex-QuintilesIMS) ont dévoilé, le 12 décembre, les résultats d'une étude sur l'impact de la télémédecine sur les parcours de soins, une façon pour les industriels "de participer à la réflexion autour de la transformation de notre système de santé", a expliqué Philippe Lamoureux, directeur général du Leem.
Les agences régionales de santé (ARS) ont en 2017 dépensé 22,76 millions d'euros pour 344 projets de télémédecine, au titre du fonds d'intervention régional (FIR), selon un bilan du fonds publié le 19 novembre.
Un projet d'arrêté présenté le 6 novembre au Haut conseil des professions paramédicales (HCPP) prévoit d'inscrire la télémédecine dans les orientations nationales du développement professionnel continu (DPC) des professionnels de santé.
Le secteur de la santé n’a pas échappé à la transformation numérique : les progrès technologiques ont profondément modifié la vision traditionnelle de la santé. La télémédecine, et plus particulièrement la téléconsultation ont donc émergé depuis quelques années et permettent de mettre en relation un patient et un médecin à distance, en vidéo via son smartphone, ordinateur ou tablette. L’annonce de la prise en charge de celle-ci par la Sécurité Sociale, effective le 15 septembre prochain, en est la preuve.
Premier site français d’information en continu sur les technologies de l’information et de la communication (TIC, NTIC) dans la santé
Claude Matuchansky, ancien chef de service des hôpitaux de Paris et professeur émérite de l’université Paris-Diderot, ancien membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé.
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Présent au même moment sur 2 congrès santé de premier plan, avec la Paris HealthCare Week de Paris et le Meet2Win de Bordeaux, l’équipe de MyPL (My Personal LifeScope) a fait la démonstration d’une 1ère télé-expertise à l’aide de sa solution innovante avec ses partenaires.
Via ACCURAY FRANCE
Le 13 janvier dernier, le leader de la prise de rendez-vous médicaux en ligne, Doctolib, a annoncé le déploiement d’un outil de téléconsultation en ligne recon
Via Rémy TESTON
Le projet de loi Santé fait monter la pression sur le marché des medtechs. Le potentiel est vertigineux : sur 400 millions de consultations annuelles, seules 1 à 2 % se font aujourd’hui à distance.
Séance de téléconsultation d’Axa. Depuis le lancement de ce service en 2015, remboursé par la Sécurité sociale depuis le 15 septembre 2018, le leader de l’assurance en France a atteint un rythme de croisière de 20.000 rendez-vous annuels.
MARC BERTRAND/CHALLENGES Pour la télémédecine en France, le temps des atermoiements s’achève. Place aux grandes manoeuvres ! Le 19 mars, la plateforme tricolore MédecinDirect a été rachetée par l’Américain Teladoc Health (voir encadré ci-dessous). Le même jour, Hellocare, autre medtech, levait 2 millions d’euros pour renforcer, notamment, son nouveau cabinet médical virtuel à destination des professionnels de santé libéraux. Le lendemain, c’est Doctolib, le pape de la prise de rendez-vous médicaux, entré en fanfare en janvier dans la téléconsultation, qui levait 150 millions pour épauler sa croissance sur ce métier (voir encadré ci-dessous).
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inRead invented by Teads Remède économe Pourquoi tant d’agitation ? Tous ces acteurs veulent profiter de la volonté et politique gouvernementale d’améliorer l’accès aux soins grâce aux nouvelles technologies. Ainsi, le projet de loi Santé, voté ce mardi 26 mars par les députés en première lecture, fait la part belle à la "transformation numérique du système de santé". En tête, la relance du dossier médical digital - une arlésienne qui dure depuis 2004 - et l’essor de l’e-santé, des médecins aux professions paramédicales (infirmiers, pharmaciens). Un remède miracle pour pallier les déserts médicaux, désengorger les urgences et faciliter l’accès aux soins… tout en réalisant des économies. Une étude des industriels du Leem/LaJaPF et du cabinet Iqvia publiée fin 2018 estime en effet que la télémédecine réduirait de 6 à 21 % le coût de la prise en charge de patients atteints de maladies chroniques. La télésurveillance de la prise en charge de l’hypertension artérielle permettrait d’économiser 322 millions par an. Pour le cancer de la prostate, la téléconsultation réduirait les dépenses de 26,3 millions chaque année.
De quoi faire réfléchir. "La télémédecine aura lieu parce que tout le parcours de santé évolue vers le patient et son accès aux soins, affirme Jorg Ohleyer, associé chez Kea & Partners. Le débat “la télémédecine, ce n’est pas de la médecine” devient un combat d’arrière-garde." François Lescure, cofondateur de MédecinDirect, insiste : "Opposer la télémédecine à la médecine, c’est comparer le smartphone au fixe : l’un ne remplace pas l’autre. Il se passe dans la médecine la même chose que dans d’autres secteurs passés par la digitalisation telle la banque. On règle les opérations courantes à distance, on va en agence pour les opérations plus importantes."
Système très encadré Etape clé de cette mutation du parcours de soins : la Sécurité sociale rembourse depuis le 15 septembre 2018 les téléconsultations médicales. Certes, le système reste aujourd’hui très encadré : l’Assurance maladie ne prend en compte la demande qu’à la condition qu’un premier rendez-vous ait eu lieu en présence du patient avec le médecin traitant. Mais ce que d’aucuns voient comme la boîte de Pandore est ouverte. Pour Jorg Ohleyer, cela a en plus le mérite de secouer le cocotier : "La télémédecine libère un secteur englué dans les corporatismes. Pour ne pas être marginalisé, chaque acteur va devoir se positionner : médecins, pharmacies, grossistes répartiteurs… Idem pour l’investisseur qui se dit, à juste titre, que tout est verrouillé depuis des années en France. Là, les opportunités sont multiples : regroupements, rachats, l’entrée d’acteurs étrangers…"
Les fondamentaux du marché sont porteurs, sur fond de pénurie de médecins, de vieillissement de la population et d’explosion des maladies chroniques. Le public, également, est prêt : selon un sondage Harris Interactive pour la plateforme Livi, 63 % des Français jugent que la téléconsultation améliorera le fonctionnement du système de santé et 81 % qu’elle permettra de consulter un médecin plus facilement. Un quasi-plébiscite, même si 29 % d’entre eux redoutent aussi d’être moins bien pris en charge.
Nettoyage du marché Les assureurs et mutuelles n’ont pas attendu ces signaux, ni même le coup de pouce de la Sécu, pour creuser le filon. Dès 2015, Axa a proposé à ses assurés une téléconsultation qui, en trois ans, a atteint un rythme de croisière de 20.000 rendez-vous annuels. Santéclair, VYV ou April Santé Prévoyance ont vite suivi. "Le choix de rembourser va être un catalyseur évident", estime Jorg Ohleyer. Aujourd’hui, une quarantaine de plateformes se battent pour avoir leur part du gâteau. En vain ? "Certains acteurs, qui se sont précipités dans l’espoir d’un retour rapide sur investissement, ne pourront assumer les efforts financiers et humains nécessaires à leur développement, prédit Arnault Billy, directeur général de Docavenue, le service de téléconsultation de l’éditeur de logiciels Cegedim. D’ici deux ans, il y aura un nettoyage, comme cela est arrivé pour la prise de rendez-vous médicaux en ligne."
En attendant ce grand ménage, le potentiel du marché des medtechs est vertigineux :
SÉCURITÉ SOCIALE MÉDECINE
1 RÉACTION SUR LE MÊME SUJET Télémédecine: près de 8.000 téléconsultations remboursées par la Sécu en six mois Bataille autour du juteux marché de la téléconsultation médicale Médecine : la Sécu rembourse aujourd'hui les téléconsultations…sous conditions Doctolib vaut désormais plus d'un milliard d'euros
Cette équipe de l’Université d'État de Washington (WSU) nous présente dans la revue Cognitive Systems Research un robot, « RAS » (pour Activity Support System) capable d’assister une personne âgée à son domicile. Ce robot, conçu spécifiquement pour les patients atteints de démence ou en perte d’autonomie, utilise des capteurs intégrés à une « maison intelligente » pour déterminer où se trouvent ses résidents, ce qu’ils font et à quel moment ils ont besoin d’aide pour l’accomplissement de leurs activités quotidiennes.
Télémédecine, cap sur l'ambulatoire, maison de santé, quel est le profil du cabinet médical du futur, bientôt virtuel ? XERFI-PRECEPTA se penche sur le sujet et publie une étude « Les marchés de la téléconsultation et du téléconseil médical - Opportunités et défis autour de la médecine en ligne à l’horizon 2022 »
Le CHU de Montpellier et des volontaires participent à une expérimentation nationale. Le professeur François Roubille, cardiologue, fait le point.
Un succès ? Il est bien trop tôt pour le dire. Mais c’est au moins une mode, assurément. De tous côtés, les projets fleurissent autour de la téléconsultation. Depuis que l’assurance maladie, en accord avec les syndicats de médecins, a décidé le 15 septembre de prendre en charge la téléconsultation, les initiatives se multiplient. Les autorités tablent ainsi sur 500 000 actes en 2019 et jusqu’à 1,3 million à l’horizon 2021.
Jamais on a autant parlé de télémédecine sur le JIM qu’en 2018 et au-delà dans l’ensemble de la presse professionnelle et générale. L’entrée en vigueur d’une politique tarifaire au début de l’automne a sans doute constitué un tournant majeur, tandis que les résultats de nombreux projets et expérimentations, impliquant la téléconsultation, la télésurveillance et l’utilisation de l’intelligence artificielle, ont été publiés et se révèlent souvent encourageants. Pourtant, l’avènement de la télémédecine est-il réel ? Pour qu’il le soit, il est indispensable que les médecins et les professionnels de santé s’emparent de cette pratique.
Depuis le 15 septembre 2018, la télémédecine est inscrite à la nomenclature des actes remboursables par l’Assurance maladie. La télémédecine est ainsi désormais placée au cœur des politiques publiques de santé et, devient, plus que jamais, une réalité pour les patients et pour les professionnels de santé.
Les cahiers des charges encadrant le financement d'expérimentations de télésurveillance dans cinq pathologies chroniques, prévues par la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018, ont été actualisés dans un arrêté paru le 27 octobre au Journal officiel.
CardioRenal a signé cet été un accord de co-développement avec le CEA. Cet accord portant sur plusieurs années permet à CardioRenal de bénéficier de l’expérience et des infrastructures du CEA pour poursuivre le développement de capteurs incorporant les technologies d’électrochimie et de microfluidique de dernière génération afin d’accélérer la commercialisation d’un véritable laboratoire d’analyse de sang utilisable à domicile par les patients insuffisants cardiaques.
Utiliser la télémédecine pour augmenter l'espérance de vie, c’est l'objectif de cette équipe de la Charité -Universitätsmedizin Berlin qui met en évidence ce bénéfice pour le suivi des patients souffrant d'insuffisance cardiaque. Des données présentées dans le Lancet, qui s’appliquent aux patients des zones rurales comme des zones métropolitaines.
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