Le 8 mars 2024, nos ministres s’engagent à augmenter massivement la part de bâtiments quasi nuls en émissions de gaz à effet de serre (Déclaration de Chaillot). Le même jour, ils encouragent les gestes simples, même dans les passoires thermiques. L’obligation de DPE avant tout parcours de travaux disparaît, alors qu’elle venait d’être créée. On comprend l’intérêt de ce rétropédalage MaPrimeRénov’ pour la filière du bâtiment, mais les ménages et la planète risquent d’être les grands perdants.
(...)
Via Build Green
Les cafouillages du gouvernement dans les aides à la rénovation sont symptomatiques de l'incapacité de celui-ci à faire face aux enjeux environnementaux. L'article de Quotidiag en illustre bien le contexte.
Cessons ces rétropédalages. L'Europe nous a donné un cap, suivons le clairement jusqu'en 2030, car céder aux lobbys ne fait n'y avancer la cause ni se projeter chacune des forces vives pour s'adapter !
Essayons d'avoir une vision plus systémique des enjeux avec une politique qui ne répond pas à des sollicitations corporatistes de court terme mais dans une optique prospective d'intérêt général.
Et surtout mesdames messieurs les gouvernants, anticipez pour nous préparer à ces enjeux. Ce n'est pas dans le fait accompli qu'on peut accepter la contrainte.