L'opérateur britannique avoue permettre aux agences de renseignement d'espionner les appels téléphoniques de ses abonnés et plus encore.
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Le rapport indique que des connexions physiques relient directement les réseaux de Vodafone et d'autres opérateurs de téléphonie aux agences gouvernementales pour leur permettre d'écouter ou d'enregistrer des conversations en direct et même de pister les abonnés. Selon le Guardian, qui s'appuie sur des sources de l'industrie des telcos, les systèmes sont installés dans une salle fermée à clé, dans le datacenter des opérateurs ou dans des répartiteurs locaux. Le rapport indique également que les personnels travaillant dans ce local sont parfois employés par l'entreprise de télécommunications, mais avec une habilitation de sécurité de l'État, ce qui signifie qu'ils ne sont généralement pas autorisés à parler des aspects spécifiques de leur travail avec les autres employés de l'entreprise. Selon Vodafone, tous les employés doivent respecter son code de conduite interne, mais le statut particulier de ces employés ne permet pas à l'opérateur de toujours garantir qu'ils s'y conforment. Dans son rapport, Vodafone demande aux gouvernements de modifier la législation pour que toutes les écoutes se passent sous contrôle juridique. Plus spécifiquement, l'opérateur demande la suppression des connexions directes et l'obligation pour les agences de détenir des mandats avant toute surveillance, afin de les dissuader d'accéder à volonté aux réseaux.