La proposition d'Angela Merkel de créer un "réseau de communications électroniques européen" relance le débat sur la localisation des données. Pour l'analyste Daniel Castro, membre du think-tank "Information technology and innovation formation", le rapatriement des données sur le vieux continent ne garantit pas leur sûreté.
Obliger les groupes étrangers à héberger leurs données en Europe, "ça reviendrait à bannir certains services" ajoute Daniel Castro. "Cela permettrait d'atteindre le but escompté, mais aurait des conséquences néfastes pour les entreprises du continent qui voudraient accéder aux meilleures technologies, qui bien souvent ne sont pas européennes". Le jeu en vaut-il la chandelle ? Pas sûr, d'autant plus que la menace vient autant des Européens eux-mêmes que des Américains...