Pour comprendre la pertinence des solutions NoSQL la meilleure stratégie consiste à comprendre, dans un premier temps, ce qui assuré le succès et la pérennité des bases relationnelles.
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Pas de concepts profonds, ni d’algèbres mystérieuses donc pour le NoSQL, mais un retour à une forme de rusticité technologique. Faire très efficacement juste ce qu’il faut, telle pourrait être en l’occurrence la devise. La complexité n’a évidemment pas disparue comme par enchantement, mais elle a migré. Plutôt que d’être encapsulée dans une solution à vocation universelle, comme un SGBDR, la complexité bascule désormais dans le code applicatif chargé d’assurer un minimum de cohérence des données, on peut accepter par exemple dans certaines situations des incohérences temporaires (eventual consistency). Une certaine rigidité du modèle de données fera aussi partie du prix à payer. Pour le coup, la complexité sera entièrement dédiée à résoudre un certain type de problème de performance. En ce sens elle sera optimale.
Ne nous leurrons pas, les solutions NoSQL ont pour l’instant le charme propre aux terres inexplorées. Accroître la productivité des programmeurs grâce à la simplicité de ces nouvelles plateformes et augmenter drastiquement les performances seront les principales motivations d’un tel choix. Les projets pour lesquels la réduction du time to market est déterminante et ceux pour lesquels un avantage compétitif justifie une prise de risque technologique pourront utiliser avec profit ces nouvelles solutions. Les SGBDR ne sont pas morts pour autant, ils coexisteront pour longtemps, dans le cadre de ce que Martin Fowler nomme fort poétiquement la persistance polyglotte, avec ces solutions non orthodoxes.
Mais, insistons encore une fois là-dessus, le recours à l’option NoSQL se fera avant tout sur la base d’un examen lucide et chiffré des compromis acceptables entre consistance des données et disponibilité des systèmes. Il s’agit donc au moins autant d’un choix commercial que d’un choix technologique.