L’entreprise évolue dans deux dimensions du temps : le temps long de la stratégie (où serai-je dans 10, 20 ou 30 ans) et le temps court des opportunités et des menaces.
L’innovation ou la création de nouvelles offres se font dans la perspective de ces deux temps. Au delà de la création d’avantages concurrentiels ou de conquêtes de nouveaux marchés, l’enjeu est la survie.
Compte-tenu des savoir-faire et technologies de plus en plus complexes à maîtriser, de l’agilité à avoir pour s’adapter en permanence dans un environnement incertain, l’innovation partagée ou la co-innovation deviennent incontournables.
Il va aider dans la construction des alliances, dans la protection du patrimoine existant et en devenir en apportant des outils permettant de piloter au mieux le projet de co-innovation.
Il est opportun de l’ intégrer dès le démarrage du projet. Il aura pour mission d’apporter les outils de défense du patrimoine immatériel par une aide à l’identification de celui-ci, d’aider dans la conduite des négociations dans le cadre d’une stratégie globale comprise et partagée par tous.
Son action se joue dans la durée et dans la vision du "coup d’après". En effet, les innovations peuvent être déclinées sur d’autres marchés ou être utilisées en partie pour construire d’autres offres. Il est donc impératif de savoir ce que l’on peut lâcher et absolument protéger. De plus, on ne peut pas exclure que d’autres innovations viennent incrémenter la première. Comment gérer ce nouveau patrimoine créé et garder une collaboration équilibrée avec ses partenaires ?
Un projet de co-innovation ne peut être que conduit par un équipe où le juriste est associé.