Dans tous les documents qui traitent du management de la Qualité on dit que la direction de l’entreprise doit définir une « politique qualité ». Prenons au hasard les politiques qualité de deux entreprises trouvées sur Internet.
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L’expression d’une politique qualité par les entreprises donne souvent l’impression de « vœux pieux » qui ne « mangent pas de pain ». On retrouve le flou artistique de la politique « politicienne ».
Une politique qualité doit exprimer comment, sur le long terme, l’entreprise envisage de faire contribuer, prioritairement, la qualité à la réalisation de sa politique générale.
Elle exprime des choix, qui se justifient par la recherche du meilleur usage possible de la Qualité pour réaliser la politique générale de l’entreprise. C’est donc le résultat de longues réflexions avec la direction pour imaginer comment cet usage peut se faire. Elle exprime également un comment c'est-à-dire quelque chose de factuel. Une politique qualité est toujours spécifique à l’entreprise.
La lecture critique de l’expression d’une politique qualité est un excellent indicateur de l’implication réelle de la direction de l’entreprise dans sa démarche qualité.
Lorsque nous réalisons des diagnostics d’efficience de démarches qualité nous commençons toujours par une analyse critique de la politique qualité. Cette démarche n’est acceptée que par les dirigeants qui ont vraiment envie d’utiliser la qualité pour développer leur entreprise.
Lorsqu’on réussit à faire exprimer une véritable politique qualité par les dirigeants d’une entreprise, ils n’ont pas envie de la communiquer, de peur d’attirer l’attention de la concurrence sur les intentions de l’entreprise de développer de nouveaux facteurs de compétitivité. La démarche qualité devient alors vraiment une « démarche qualité compétitive »
Aujourd’hui, on ne doit plus communiquer sa politique qualité. Par contre on doit mettre en vitrine ce qu’on appelle maintenant : « ses tactiques qualité », qui sont des engagements contractuels.