On a coutume de dire que les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Certes, certains conseils évoluent dans le cadre d’un budget qui aura été prédéfini, mais lorsqu’ils proposent des solutions à mettre en œuvre qui peuvent potentiellement coûter beaucoup à l’entreprise, on entre dans le cadre de ce dicton.
Il s’agirait ni plus ni moins d’appliquer au consulting les principes du lean startup (pourrait-on parler de lean consulting ?) à savoir de circuits de décisions courts avec la possibilité de pivoter si la piste empruntée s’avère inefficace.L’avantage de procéder ainsi est double :
cela permet de définir en même temps que les actions à mettre en œuvre, les métriques qui permettront de mesurer l’efficacité des dites actionscela permet d’apporter au client, c’est-à-dire au chef d’entreprise, une véritable proposition de valeur dans le sens où on fournira une solution qui correspondra vraiment à ses attentes, et pas seulement quelques slides qui reprendront le consensus qui se sera dégagé des différentes rencontres