Les grandes PME et entreprises de taille intermédiaire françaises ont vu leur valorisation médiane baisser depuis la mi-2012, alors que celles de leurs concurrentes de la zone euro ont rebondi, d’après un baromètre publié par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes.
Il y a encore six ans, elles étaient méconnues. Aujourd'hui, elles sont au centre des priorités du gouvernement. Elles, ce sont les ETI, les entreprises de taille intermédiaire, un concept créé en 2008 par la loi de modernisation économique (LME) afin de mieux prendre en compte les besoins spécifiques de ces sociétés à mi-chemin entre PME et grand groupe, dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas 1,5 milliard d'euros et qui comptent entre 250 et 4.999 salariés. Des sociétés dont les pouvoirs publics ont réalisé qu'elles étaient plus industrielles, plus exportatrices et plus productives que l'ensemble des entreprises françaises.