Un nouveau rapport au savoir apparaît, qui modifie l'idée même de compétence: ce que sait le salarié compte moins que ce qu'il peut trouver et partager.
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
À l’avenir, l’entreprise va continuer d’être profondément bouleversée par la hausse des matières premières, la concurrence des pays émergents, l’obsession de la réduction des coûts et les innovations technologiques. Son défi : faire plus avec moins, dans tous les domaines. Le travail subira naturellement les contrecoups de ces bouleversements. Toutefois, il y a, pour les salariés ambitieux, une bonne nouvelle. Dans un contexte marqué par une grave pénurie de compétences de pointe, particulièrement visible ces dernières années dans les pays d’Asie en forte croissance mais aussi en Occident, l’entreprise va devenir pour l’essentiel un organe de gestion des talents, au sens que donne à ce mot Jeffrey Joerres, le président de Manpower : « le talent n’est pas seulement une personne, c’est la personne dont les compétences spécifiques, le comportement et la capacité à travailler dans un environnement chaotique, correspondent aux besoins d’une entreprise ». Ces aptitudes ont toujours été appréciées. Elles vont devenir indispensables, primordiales et recherchées parce qu’elles conditionneront non seulement la qualité de l’entreprise et sa performance, mais sa survie.