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Influencer les pouvoirs institutionnels comme le grand public, démonter les idées reçues… Les outils du lobbying sont aussi utiles aux petites entreprises qu’aux groupes internationaux.
La conduite du changement reste un art incertain, que diverses théories se proposent de codifier. Elles suggèrent des grilles de lecture pour décrire une réalité éminemment complexe, mouvante, chaotique : celle de la dynamique des organisations. « Planned change », « approche systémique », « capacité d’apprentissage organisationnel »… Que peuvent donc apporter ces doctrines au manager opérationnel ? Dans ce billet, nous en proposons un rapide survol, sans autre prétention que d’offrir un « mode d’emploi » des discours experts auxquels tout manager ne manquera pas d’être confronté.
Lorsque l’on cherche à comprendre les mécanismes de la légitimité d’un chef, on commence souvent par dresser une liste des qualités associées à un leader : ce dernier doit être humble, à l’écoute, charismatique, etc. Aussi pertinentes qu’elles puissent être, ces listes tombent souvent du ciel, comme si le dirigeant évoluait dans un vide social. Il n’en est évidemment rien : ce dernier est un personnage public dans l’espace organisationnel. Evaluer sa légitimité suppose de demander à celles et ceux qui l’entourent ce qu’ils pensent des interactions qu’ils ont avec leur supérieur.
Le mouvement « slow », d’abord apparu dans le domaine de la restauration en réaction au fast food, s’étend désormais aux habitudes de consommation les plus diverses (slow food, slow travel, slow medias) ainsi qu’aux pratiques managériales, comme en témoigne la quantité d’articles récents traitant du « slow management ».
Mettre en place le changement est un enjeu complexe. C’est l’un des rares principes en management à faire l’unanimité. Il est difficile d’instaurer un changement, car les gens se sentent naturellement et physiologiquement à l’aise dans la routine. Changer des habitudes et pratiques traditionnelles nécessite un effort supplémentaire qui, chez la plupart des individus, n’est pas inné.
Opérationnel ou stratège ? Gestionnaire ou visionnaire ? La fonction de directeur financier est aussi diverse que ses missions, la structure du capital et la taille de l'entreprise dans laquelle il exerce.
Spontanément, innovation et stratégie semblent disjoints. La stratégie demande de se projeter à long terme dans une direction déterminée, avec un objectif clairement affiché. L’innovation, quant à elle, se nourrit de sérendipités – celles-ci désignant ces découvertes accidentelles, à la suite d’un concours de circonstances fortuit. Comment donc mieux concilier l’innovation à la stratégie d’entreprise ?
Vidéo Comprendre et appliquer SUN TZU dans Darketing - Darketing , saison 3 épisode 5, le nouvel épisode de l’émission réalisée par l’ISEG Marketing & Communication School, et Darkplanneur, dédiée à l’actualité littéraire du marketing, est en ligne. L’émission accueille ce mois-ci Pierre Fayard, docteur en sciences de l’information et de la communication, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France au Pérou et auteur de Comprendre et appliquer Sun Tzu, paru aux éditions Dunod. Sun Tzu, auteur chinois du VIe siècle connu pour son œuvre L’art de la guerre, défendait l’idée que l’objectif de la guerre est de contraindre l’ennemi a abandonné la lutte, y compris sans combat. A partir de cet ouvrage millénaire, Pierre Fayard propose un parallèle avec les stratégies de développement des entreprises. L’auteur décrypte les composantes de la pensée stratégique chinoise. Elle allie la raison et l’analyse avec le ressenti, les sensations qui sont des réactions spontanées permettant de déceler l’arriver de nouvelles tendances. Cette philosophie se rapproche de la culture stratégique japonaise qui accorde beaucoup d’importance à l’intuition. Ces deux modes de pensée inspirent aujourd’hui de plus en plus de sociétés. Au fil de son exposé, Pierre Fayard nous livre les clés de la stratégie selon Sun Tzu: La vertu : savoir coïncider avec la tendance à l’état naissant ; L’harmonie : créer la confiance à l’intérieur de l’entreprise ; Le qui-perd-gagne : transformer ses faiblesses en forces ; L’impertinence : éviter les idées reçues et chercher à s’adapter. « La stratégie est comme l’eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux. » Sun Tzu Découvrez le nouvel épisode de Darketing Conseiller de coopération et d'action culturelle à l'ambassade de France au Pérou, Pierre Fayard est à l'origine du pôle intelligence économique de l'Institut de la communication et des nouvelles technologies. Ses recherches portent sur l'approche comparée des cultures de la stratégie. Il enseigne à l’Université de Poitiers où il a cofondé le laboratoire de recherche sur la communication et l’information scientifique et technique (LABCIS). Il est également l'auteur de « Sun Tzu stratégie et séduction » et de « Le réveil du Samouraï » parus aux éditions Dunod. - vidéo Actu / Buzz
Vous avez certainement entendu parler de la stratégie océan bleu. Élaborée par deux professeurs de l’Insead, W. Chan Kim et Renée Mauborgne, cette approche consiste pour une entreprise à éviter la confrontation directe avec ses concurrents (l’océan rouge), pour explorer des marchés encore vierges (l’océan bleu). C’est une ode stimulante à la différentiation, à la créativité et à l’innovation stratégique. Publié en 2005, l’ouvrage Blue Ocean Strategy s’appuie sur des exemples tels que le Cirque du Soleil, qui a révolutionné l’industrie du cirque en Amérique du Nord avec ses prodigieux acrobates, ou le vin australien Yellow Tail, qui a imposé la simplicité de sa marque auprès des clients anglo-saxons perdus dans le maquis des appellations viticoles. Le Japonais Nintendo est aussi devenu un cas emblématique de la stratégie océan bleu en prenant de cours ses puissants concurrents Sony et Microsoft avec la Wii, une console moins sophistiquée mais plus ergonomique.
Les entreprises françaises parlent de plus en plus de stratégie « océan bleu », déjà très répandue à l’étranger. Pour Judicaël Gillet, fondateur du cabinet de conseil BlueMarketing, le tout est de savoir l’adapter au marketing digital.
Une stratégie digitale c’est avant tout une stratégie d’entreprise avec des objectifs de marque, des objectifs de business et des convictions.
Le moral des chefs d'entreprise stagne sous sa moyenne de long terme.La probabilité que la croissance atteigne 1 % cette année diminue encore.
Grâce à leur implication, qui a permis à leur entreprise de traverser la dernière crise économique sans trop de dommages, l’influence des directeurs financiers s’est étendue bien au-delà de la fonction finance. En effet, les responsables financiers d’aujourd’hui ont vocation à jouer un rôle majeur dans le processus de décision stratégique qui permet à une entreprise de se transformer.
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Trois tendances font progressivement passer les organisations industrielles de la commercialisation d’un produit à la commercialisation d’une fonction. Et cette « fonctionnalisation » a des conséquences importantes en matière de business model, de management et de choix technologique.
La plupart des entreprises n’ont pas de « vraie » raison d’être. Elles ont alors les plus grandes difficultés à connaître le succès.
Les projets d’entreprise prometteurs sont souvent difficiles à comprendre – et trop peu d’analystes de marché sont prêts à faire l’effort nécessaire.
Après avoir analysé durant 4 ans les business models de plus de 165 start-up, nous avons étudié en profondeur celui des 20 entreprises les plus innovantes. Diverses méthodologies de recherche ont été utilisées, incluant des entretiens personnels, l’étude des business plans, des présentations et rapports mis à notre disposition ainsi qu’un suivi de l’évolution de ces entreprises dans le temps.
Les entreprises ne sont pas à la hauteur des attentes des investisseurs dans la présentation de leurs plans stratégiques. La mise en place d’un reporting plus intégré devrait permettre une meilleure analyse de leur situation.
La remise en cause des business models – c’est-à-dire la manière dont une entreprise crée de la valeur et mène une activité – est de plus en plus fréquente. La révolution digitale a par exemple « mis au tapis » différentes entreprises : Virgin Mégastore, Comareg (publication d’annonces immobilières), DNS Voyages, etc. L’entrée de nouveaux acteurs et modèles économiques (pure players internet, modèles low costs, places de marché, etc.) déstabilisent profondément de nombreuses industries: transport aérien, distribution, presse, édition, éducation, etc. Les acteurs « historiques » de ces industries sont de plus en plus nombreux à ne pas savoir comment réagir et se laissent fragiliser. Différents principes et exemples montrent pourtant qu’une capacité de résilience, de transformation et d’adoption des nouveaux modes de création de valeur est possible.
L’Art de la Guerre est un traité de stratégie écrit il y a 2500 ans. Son originalité et sa pertinence ne sont plus à démontrer. Repris dans la littérature managériale, en quoi peut-il inspirer les entreprises pour bâtir une stratégie digitale différenciante ?
« A dire d’expert ». Christophe Assens, docteur en science de gestion, a reçu le prix de meilleur ouvrage pour Le management des Réseaux - Tisser du lien social pour le bien-être économique , lors de la sixième édition du Prix Académique de la Recherche en Management, en avril dernier.
John Donahoe, PDG du géant américain eBay, explique dans un billet de blog sur LinkedIn les trois piliers pour être un bon dirigeant d'entreprise.
Le Congrès des Daf s'est déroulée le 1er juillet au Palais des Congrès de Paris. Pour cette troisième édition, la conférence plénière tournait autour d'un thème central porteur : le positionnement du DAF comme accélérateur de la transformation de l'entreprise.
Dans nos contrées, les entreprises innovantes sont souvent chéries. On les encense et on les recherche pour les aider à innover (mieux ou davantage). La motivation de cette attitude est à trouver dans l'idée que l'innovation mène les entreprises au succès. S'il est vrai que l'histoire du monde des entreprises regorge de success stories impliquant des entreprises innovantes il force est de constater que, parallèlement, il y a aussi beaucoup d'échecs. Mais comme ces derniefrs sont moins valorisants et plus modestes, il reste difficile de faire la balance entre le nombre de réussites et celui des échecs.
Il y a plus de dix ans, lorsque le patron d’un grand groupe international affirmait lors d’une interview : « toutes les unités de mon groupe peuvent atteindre leurs objectifs sans que les résultats du groupe soient assurés » , j’avais imaginé qu’il s’agissait d’une lubie d’un patron médiatique. Je n’y avais plus porté attention. Et pourtant depuis cinq ans, lors de mes interventions je suis le témoin de scènes qui questionnent la pertinence du management par objectifs.
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Les PME disposent aujourd’hui d’un outil qui n’existait pas il y a vingt ans : les réseaux sociaux, arme d’influence massive de l’opinion. En 2004, Thierry Logre, dirigeant des laboratoires Phyt’s, cherchait à faire reconnaître des normes en matière de cosmétique bio. Il a réuni neuf autres laboratoires, un organisme certificateur, et créé une association, Cosmébio, avec un objectif : faire accepter un cahier des charges par le ministère de l’Industrie.