Storytelling : de l’impact des histoires sur notre cerveau | Intelligence économique & stratégique - Stratégie d'innovation | Scoop.it

Sartre disait que « pour que l’évènement le plus banal devienne une aventure, il faut et il suffit qu’on se mette à le raconter ». Le philosophe ne s’imaginait sans doute pas que, plus d’un demi-siècle plus tard, cet axiome tiré de « La Nausée » trouverait une explication scientifique.

On a tous entendu parler de l’ocytocine, cette hormone de l’attachement, de l’amour, du bien-être. Le neuroscientifique Paul J. Zak a pu démontrer que cette hormone qu’il qualifie de « molécule de la morale » joue aussi un rôle dans l’intérêt que notre cerveau porte… aux histoires. Simple victoire de la forme sur le fond ? Pas seulement.

Ce que les travaux de Zak nous apprennent c’est que physiquement, chimiquement, nous réclamons du storytelling.


Via Antoine VS, Morgan BANCEL