Alors que la commission Innovation 2030 présidée par Anne Lauvergeon vient de remettre son rapport en déterminant sept domaines " où la France a du potentiel pour des innovations majeures ", une évolution de la politique industrielle semble se dessiner, avec une logique moins dirigiste et plus collaborative.
Systématiser la recherche sur l'innovation non technologique en aidant les petites et moyennes entreprises à améliorer leurs modes de production, faire refluer le poids des techno-structures publiques qui empêchent la genèse de ce type d'innovation, voilà des pistes dont le rendement par euro dépensé s'avérerait sans doute beaucoup plus efficace que les tentatives actuelles de sélectionner des filières d'avenir, représentant des investissements trop lourds pour les finances publiques et pourtant si dérisoires au regard des besoins.