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Lorsqu’ils ont le choix entre obtenir 1000 euros avec certitude, ou avoir une chance de 50% de gagner 2.500 euros, la plupart des gens vont choisir les 1000 euros. C’est ce que Tversky et Kahneman ont décrit dans un article de 1979 qui leur a valu un prix Nobel : les individus ne décident pas de façon rationnelle en choisissant les options les plus profitables, parce qu’ils éprouvent de l’aversion pour le risque et que les pertes leur semblent plus probables que les gains. 
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Une démarche collaborative apparaît comme plus naturelle lorsque les employés travaillent sur un même site géographique. En effet, les rapprochements se produisent spontanément : à la cantine, autour de la machine à café… (Bien que les guerres entre étages ou services apparaissent parfois.)
Stéphane NEREAU's insight:
Quelles sont les leçons à retenir ?La difficulté de l’adoption d’une démarche collaborative ne s’évalue pas en fonction de critères géographiquesBien au contraire, nous avons souvent noté que celle-ci prouvait d’autant plus son efficacité et sa nécessité dans une société avec des collaborateurs géographiquement dispersésD’un point de vue managérial, la problématique est plus complexe qu’un simple modèle d’organigramme. Il s’agit avant tout d’une culture à inculquer à chacun de ses acteurs, de la direction au terrain (cf. les mythes 6 « Une démarche collaborative doit obligatoirement être impulsée d’en haut », 7 « Une démarche collaborative doit être impulsée d’en bas », 9 « Les managers intermédiaires sont des freins à la collaboration »)Enfin, pour savoir où en est votre organisation, il faut essayer…
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Excellentes remarques, mais la résistance au changement vient surtout de l'inertie de toutes les personnalités