Comment le laboratoire Servier s'est sorti de la crise informationnelle du Mediator | Intelligence économique & stratégique - Stratégie d'innovation | Scoop.it

Le nom de Médiator de ce médicament reste associé au scandale et à l’affaire d’Etat dont cet antidiabétique prescrit comme simple coupe–faim fut la cause. Bien que le scandale médiatique dure depuis novembre 2009, les conséquences de l’utilisation inappropriée de ce médicament se sont fait ressentir jusqu’au plus hautes des institutions de la République : la CNAM[i], l’IGAS[ii], l’AFSSAPS[iii], et bien évidemment le Ministère de la Santé. La Haute Administration a alors dû se faire aux concepts peu scientifiques du type, « victime », « tromperie aggravée », « escroquerie », « homicides et blessures involontaires ». Suite à ces événements, une réorganisation profonde des procédures de protection de la santé publique a été initiée, en addition de la liste PGR[iv], le Ministère de la Santé met en place une liste de médicaments sous surveillance renforcée, dans laquelle figurent les traitements pharmaceutiques nécessitant une attention particulière.