Le financement des start-up en Europe repart à la hausse, après une fin d’année 2013 décevante. Selon la dernière étude de la société de conseil Clipperton et de Digimind, les montants investis dans les jeunes pousses européennes ont bondi de 17 % pour s’élever à 3,4 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros). Le deuxième trimestre a été particulièrement prolifique avec des levées de fonds record à 2 milliards de dollars. Au total, 385 « deals » ont été signés au cours des six premiers mois pour un montant moyen de 2,9 millions de dollars. Le secteur des nouvelles technologies concentre les trois quart des investissements, dont les deux tiers pour Internet et les nouveaux médias.
Investir sur les marchés de l’Afrique de l’Est, c’est le pari d’investisseurs français qui, à l’initiative du Medef, est arrivée à Nairobi au Kenya, et qui se rendra ensuite à Addis Abeba en Éthiopie. Quel intérêt à vouloir s’impliquer dans ces pays qui ne sont pas des plus stables ? C’est qu’ils font partie des économies qui enregistrent des taux de croissance importants, entre 5 et 10 %, sans qu’on s’en aperçoive forcément du fait qu’ils sont distancés par les grands États, à commencer par l’Afrique du sud, l’Angola, le Mozambique, le Nigeria…Sauf que ces pays qui faisaient la course en tête marquent le pas depuis l’effondrement des cours du pétrole. Ce qui faisait leur force joue aujourd’hui comme un handicap, en plus des tensions qui traversent certains d’entre eux. C’est le cas de l’Afrique du sud.