Le crowdfunding fait l'objet d'une série de mesures visant à simplifier ce mode de financement dit participatif. Retour sur les trois possibilités qui s'offrent aux investisseurs particuliers pour devenir acteurs d'un système digital appelé à se démocratiser dans un avenir proche.
Le crowdfunding ou financement participatif fait l'objet de toutes les attentions. Ses règles vont être simplifiées dans les prochains mois : le président de la République a annoncé mercredi 12 février 2014 que le financement participatif fera l'objet d'une ordonnance en mars prochain afin que le dispositif devienne en France « aussi incitatif qu'aux Etats-Unis ». La ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique Fleur Pellerin doit ainsi dévoiler vendredi 14 février une série de mesures permettant de développer le crowdfunding. Avec plus de 500.000 investisseurs dans l'Hexagone, ce mode de financement tend à se développer fortement. Mais en quoi consiste-t-il exactement ?
Littéralement financement par la foule, le crowdfunding est un mécanisme consistant à mettre en relation le public et des porteurs de projet au travers de plateformes de financement sur Internet. Destiné à permettre aux particuliers d'endosser le rôle des établissements bancaires classiques et faciliter le financement des entrepreneurs, le crowdfunding peut prendre diverses formes qu'il convient de bien appréhender au moment de se lancer dans ce type d'opérations. Aujourd'hui, pas moins de 70 plateformes dédiées existent en France selon le président de Financement Participatif France (FPF) et de la plateforme internet Anaxago, François Carbone.