Alors que dans 28 % des cas, les informations liées à une crise sont diffusées en moins d’une heure sur les réseaux sociaux, il faut en moyenne 21 heures aux entreprises pour réagir. Par manque de préparation.
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Concrètement, la moitié des personnes interrogées considèrent que les entreprises ne sont pas assez préparées. Près des deux tiers des communicants jugent que les clients qu’ils ont conseillés récemment dans le cadre d’une crise auraient pu l’anticiper et mieux s’y préparer. « Seule une préparation approfondie est de nature à permettre aux entreprises de gérer rapidement et avec confiance leur communication, de minimiser la propagation dans les médias d’une information négative et, ainsi, de préserver leur réputation », juge Freshfields. « Dans la majorité des cas, les entreprises disposent de suffisamment de temps avant qu’une crise ne devienne publique pour s’y préparer et affiner leur message avant que les marchés financiers ne réagissent. Mais la fenêtre de temps pendant laquelle l’entreprise peut prendre la mesure de la situation et adapter sa communication est extrêmement brève et exige de se concentrer sur deux axes principaux : la gestion opérationnelle de la crise, qui impose de mener de front une enquête approfondie et la prise de décisions adéquates, et la gestion de la communication, en s’efforçant d’adapter la cadence et le contenu de la communication au rythme dicté par les réseaux sociaux et de collaborer avec les médias afin de limiter l’impact négatif sur la réputation de la société. Les entreprises doivent avoir développé et testé, en amont, des procédures flexibles et légères à l’effet de tirer parti des fenêtres et de réagir dans les meilleurs délais. Les crises purement imprévisibles resteront toujours plus difficiles à gérer mais une bonne préparation peut faire une réelle différence à long terme », juge Elie Kleiman.