Miser sur les forces des individus plutôt que pallier leurs lacunes : et si l'approche de la qualité de vie au travail s'intéressait à ce "ce qui fonctionne bien" plutôt qu'à analyser les dysfonctionnements ? Un courant de la psychologie, dite "positive", prouve qu'il est plus performant de s'intéresser à nos atouts qu'à nos déficits.
L'impérieuse nécessité de trouver une solution aux problèmes en tous genre nous a jusqu'à présent privé de chercher des ressources dans le positif, c'est-à-dire dans ce qui fonctionne correctement. C'est bien connu : en France, on se méfie de l'esprit bisounours.
Habitués à utiliser nos facultés intellectuelles pour pallier aux défaillances, nous omettons de considérer les qualités et les ressources des individus et des systèmes. Pire : l'approche traditionnelle du changement se focalise sur les problèmes à résoudre, réduisant du même coup le champ des perspectives aux erreurs survenues dans le passé.