L’idée a du mal à s’imposer dans les entreprises. Mais des dirigeants y voient un recours face à la complexité et l’espoir d’une source inédite de compétitivité. Décryptage.
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L’intelligence collective va-t-elle devenir une ressource à part entière dans les entreprises et entraîner de nouvelles formes de management et de leadership ? La déferlante numérique a déjà donné à ce concept – au parfum un peu trop « sciences molles » pour certains – des contours scientifiques. La « force du collectif intelligent » est aujourd’hui évaluée, mesurée et pesée par les enseignants du MIT et de la Harvard Business School. Considérer l’intelligence non plus comme une performance individuelle mais comme un potentiel commun n’en demeure pas moins une démarche peu fréquente lorsque l’on dirige une entreprise ou une équipe. « En France, la notion d’intelligence collective et/ou collaborative a eu d’autant plus de mal à émerger qu’il y a eu une erreur d’interprétation », analyse Paule Boffa-Comby, présidente-fondatrice de ReThink & Lead, jeune réseau de dirigeants entraînés ou intéressés par le sujet. « On a cru qu’il fallait passer d’un système très hiérarchique et très contrôlé à une formule complètement ouverte et sans cadre », explique-t-elle. Quelques dirigeants, dont le rôle prend toute sa mesure dans une logique de co-construction, sont toutefois déjà à l’œuvre.