Lorsqu'on réalise des audits de pratiques en intelligence stratégique (conscientes et inconscientes) auprès des entreprises, on constate assez rapidement que la protection du capital immatériel est un parent pauvre. Il est vrai que pour bon nombre d'entrepreneurs, leurs pratiques et leurs environnements sont devenu si familiers qu'ils en ont perdu beaucoup de leurs côtés extraordinaires et exclusifs. Qui plus est, les entrepreneurs sont souvent des personnes emprunts de modestie qui considèrent que ce qu'ils font, tout le monde pourrait le faire. Et lorsque la conscience de la réalité d'un capital immatériel est présente chez un patron, encore faut-il qu'il puisse imaginer les moyens de protection.
l y a quelques jours, LesEchos.fr a ouvert une tribune à une avocate, Béatrice Lerat, qui a partagé avec nous quelques considérations intéressantes sur la protection du patrimoine immatériel des entreprises, en axant sa réflexion principalement sur les contrats (http://tinyurl.com/mdn93p3). Elle nous rappelle ainsi que le patrimoine immatériel de l'entreprise se compose de 3 dimensions: