La remise en cause des business models – c’est-à-dire la manière dont une entreprise crée de la valeur et mène une activité – est de plus en plus fréquente. La révolution digitale a par exemple « mis au tapis » différentes entreprises : Virgin Mégastore, Comareg (publication d’annonces immobilières), DNS Voyages, etc. L’entrée de nouveaux acteurs et modèles économiques (pure players internet, modèles low costs, places de marché, etc.) déstabilisent profondément de nombreuses industries: transport aérien, distribution, presse, édition, éducation, etc. Les acteurs « historiques » de ces industries sont de plus en plus nombreux à ne pas savoir comment réagir et se laissent fragiliser. Différents principes et exemples montrent pourtant qu’une capacité de résilience, de transformation et d’adoption des nouveaux modes de création de valeur est possible.
Pour anticiper les (r)évolutions qui toucheront les organisations à moyen ou à long terme, il faut identifier les tendances de fond qui transforment l’environnement dans lequel évoluent ces organisations. Seules celles dont les caractéristiques structurelles sont en adéquation avec ce nouvel environnement pourront survivre et se développer. Ces entreprises, les organisations ouvertes, ont une caractéristique commune : la fonctionnalité.