Intelligence économique & stratégique - Stratégie d'innovation

Concrètement, les directeurs financiers s'imposent aujourd'hui sur un certain nombre de dossiers. Financiers, évidement : 88 % des DAF sont leaders en matière de recherche ou diversification des sources de financement et 87 % pour l'évolution des tableaux de bord. Mais ils ont aussi acquis un rôle d'« acteur » (et non plus de simple « support ») sur des projets transverses qui, tous, portent en eux la transformation de l'entreprise : le développement de la responsabilité sociale et sociétale (à 51 %), le numérique ou encore l'internationalisation (56 % des DAF).

Comment voyez-vous la future place de la France dans le paysage européen ? 

Dans un contexte où la France cherche la voie d’une croissance durable, notre capacité à faire émerger des entreprises innovantes de taille intermédiaire (EITI) est déterminante. Celles-ci sont le poumon économique de l’Europe en termes de croissance, d’emploi, et constituent un maillon clé du rayonnement de notre pays. A l’instar des Etats-Unis ou de l’Etat d’Israël, il est essentiel de faire de la France une “startup nation”. La France possède de nombreux atouts et pourrait à terme regagner au moins une place sur le Podium Européen.

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Fini le climat morose qui régnait ces derniers mois. Du côté des directions financières, l’heure est à l’optimisme, même s’il reste mesuré. Selon une étude réalisée par Deloitte (1), si seulement 24 % des directeur financiers se disent optimistes quant à l'avenir, 57 % d’entre eux pensent que les perspectives économiques sont meilleures pour l’Europe et 17 % pour la France, contre respectivement 1 % et 0 % il y a un peu plus d’un an. « Malgré un niveau d’incertitude toujours présent, nous constatons un regain d’optimisme et de confiance. L’Europe mais aussi la France tirent leur épingle du jeu, explique Katia Ruet, directeur Conseil Transformation Fonction Finance chez Deloitte. Il y a un an, ces économies n’offraient aucune perspective de croissance aux yeux des directeurs financiers. Cette nouvelle donne modifie les comportements des entreprises qui se projettent dans des actions de croissance et d’amélioration de leur compétitivité. »

La consommation énergétique réelle des bureaux présente un retrait de 4,2% par rapport aux statistiques 2012 et 1,3% pour les centres commerciaux. Ces résultats ne sont pas spectaculaires mais cela n'a rien de surprenant. L'amélioration énergétique évolue doucement car l'efficacité énergétique ne se fait pas du jour au lendemain, mais sur l'ensemble de la vie d'un bâtiment. A cela s'ajoute une difficulté conjoncturelle de lecture des résultats. La variabilité de la consommation est en effet aussi liée à l'activité économique qui influe sur l'intensité d'utilisation. Il est donc difficile de conclure à ce stade.