Tensions et mauvaise humeur : rien de tel pour pourrir le climat au travail. Cinq entreprises nous livrent leurs méthodes pour détendre l’atmosphère.
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Un simple projet de déménénagement peut suffire à créer la zizanie dans une entreprise. Un exemple ? Cela se passe en 2012, dans un groupe du CAC 40, champion français de la communication. La colère gronde. Pas à cause de la distance puisque le futur siège ne se trouve qu’à dix minutes. Mais parce que la façon de travailler va changer du tout au tout. Les salariés vont devoir abandonner leurs bureaux fermés pour de vastes open spaces. Ils protestent avec énergie. Les syndicats parlent de «faire un procès». Face à cette bronca, la direction fait machine arrière et décide de conserver des bureaux individuels…
Ce revirement était sans doute la meilleure option : grogne, mécontentement et récriminations constituent en effet des sources majeures d’absentéisme et de démotivation. A l’inverse, une bonne ambiance génère implication et engagement. Des chercheurs de l’université de l’Iowa ont même démontré, il y a deux ans, qu’elle est un facteur de motivation des troupes plus efficace que la rémunération. Reste que la bonne humeur ne se décrète pas. En revanche, «elle peut
se travailler», assure le coach Pierre Blanc-Sahnoun. Voici les solutions adoptées par cinq sociétés pour ne pas laisser se dégrader le climat au bureau.