La raison a largement influencé le management moderne. Le management moderne voulait tout expliquer, tout rationaliser, tout standardiser, tout homogénéiser, tout centraliser : les comportements, les techniques, les processus, les normes…etc. Mais, dorénavant, la raison arrive à saturation chez nos collaborateurs et la passion, les pulsions et les émotions pointent le bout de leur nez pour le meilleur comme pour le pire ! Le tout raisonnable ennuie ou agace. La demande de sensation est à la hausse. Aujourd’hui, on est plus« fan de », que » froidement pour « ou » froidement contre « . On a « plus envie de » que « besoin de »…On préfère « avoir le sentiment que », plutôt que « d’avoir l’argument pour». Bref, le collaborateur moderne raisonnable et obéissant se mue de plus en plus fréquemment en acteur postmoderne sensible et engagé. Ce nouvel acteur postmoderne préfère vibrer et résonner au gré de ses passions et de ses pulsions plutôt que de raisonner au gré des situations ! C’est un constat et une réalité qui implique une mutation de l’art managérial. La mission essentielle du manager postmoderne ne sera plus de commander, d’ordonner ou de contrôler pour atteindre des objectifs de plus en plus spéculatifs et aléatoires, mais de stimuler, d’améliorer, de favoriser et de faciliter une progression vers une destination à travers :
Voilà les 6 dimensions d’un management résolument postmoderne et susceptible, en toute circonstance, de ré-enchanter une équipe, une personne ou une organisation. Le manager postmoderne sera celui ou celle qui sera capable d’être à la fois hors du commun et vrai(e). S’il veut résonner avec les acteurs de son équipe, qui vivent leur entreprise comme ils vivent leur vie, c’est-à-dire avec raison et imagination, le manager postmoderne devra imaginer le réel ! C’est un vrai et beau voyage à faire vivre à son équipe à condition d’être équiper de la bonne combinaison hardware-software !