Partenariats d’innovations ouvertes, laboratoires de compétences transversales, relais extérieurs via des start-up, sont autant de solutions pour valoriser la recherche et stimuler l’innovation.
Scooped by Stéphane NEREAU |
Pour rester compétitif, les grands groupes se tournent donc vers l’open innovation ; y compris PSA . "Il fallait des relais à l’extérieur", explique Sylvain Allano, directeur scientifique du groupe automobile pour valoriser les savoir-faire du groupe, poursuit-il. "On s’est installé sur des campus universitaires par l’intermédiaire de chercheurs" et on a créé des Open Lab – 10 au total dans le monde dont 5 en Chine - qui travaillent en réseau. Selon lui, "l‘étape suivante est de faire naître des écosystèmes pour faire croître les envies de construire des entreprises". Même démarche pour l’Inserm, organisme public où la recherche fondamentale est nécessaire et où l’innovation consiste à produire des médicaments à partir de ces découvertes. Pour autant, "la découverte ne devient pas un produit de santé de façon très naturelle", souligne Cécile Tharaud, Directrice Générale d’Inserm Transfert. Le meilleur moyen d’y parvenir est de monter des partenariats d’innovations ouvertes. "Il a fallu convaincre les chercheurs que l’innovation n’allait pas salir leurs recherches et que ces partenariats allaient générer de la belle science". Les résultats sont encourageants puisque les innovations ont été triplées. Mais une question demeure quant au partage des bénéfices. Des verrous doivent sauter sur le droit de propriété des brevets et sur la possibilité pour un organisme public de céder une licence contre une prise de participation dans une start-up.
Et partager autour d'un lieu ressource et de divers profils de travailleurs.
L'émulation au service de l'innovation...