En matière de communication de crise, l’histoire a tendance à se répéter. Il faut croire que les mésaventures des uns ne servent pas de leçon aux autres. Voilà cinq jours que l’image de Barilla, le géant italien de la pâte et des sauces, est écornée par les propos de Guido Barilla, arrière-petit-fils du fondateur de la marque, sur les homosexuels. Pour mémoire, rappelons qu’il a refusé fermement à la radio que des homosexuels soient un jour mis en scène dans les publicités Barilla. Cinq longs jours de crise durant laquelle la marque a toutes les peines du monde à réparer les dégâts et semble avoir perdu le contrôle de la situation.
L'humain est d'ailleurs le principal coût de l'animation de sa marque sur les réseaux sociaux. Ce faible investissement les rend facilement accessibles aux petites structures qui ont, en plus, une carte maîtresse en main : leur dirigeant. "L'image du chef d'entreprise est très importante dans le cadre d'une PME. Il ne suffit pas à la structure d'être présente sur les réseaux sociaux, le dirigeant doit également posséder son propre profil et gérer sa communauté", assure Cécile Robin. Un point important puisque selon la dernière étude annuelle du cabinet Brandfog menée aux États-Unis, deux consommateurs sur trois sont plus susceptibles d'acheter le produit d'une entreprise si son dirigeant est présent sur les réseaux sociaux.