L’économie collaborative (ou sharing economy) n’est plus un microphénomène. Aujourd’hui, près d’un Français sur 2 est adepte de nouveaux modes de consommation, selon le dernier Observatoire de la confiance de La Poste en (Novembre 2013). Reposant sur le partage d’un bien ou d’un service entre plusieurs utilisateurs, afin de réduire les coûts d’utilisation de celui, cette pratique se répand à la fois entre particuliers et dans nos entreprises.
L’économie collaborative n’est plus un mystère pour qui que ce soit. Les consommateurs y adhèrent largement, les marques l’ont craint jusqu’à maintenant. Ses valeurs d’usage au delà de la propriété en ont fait une économie post-crise qui est venue combler les attentes et besoins d’utilisateurs en recherche d’une prise du recul sur la crise financière et le capitalisme.
La consommation collaborative peut représenter aujourd’hui un formidable enjeu pour les marques. Bien au delà d’un aspect purement économique, l’objectif est de reconquérir le cœur des consommateur malmené par la crise. S’ils se tournent vers une économie plus solidaire et collaborative, c’est parce qu’ils ne croient plus au consumérisme de masse. Les marques peuvent y voir ici une opportunité pour recréer des liens avec eux en élaborant des concepts porteurs de valeurs et de sens. Elles ne doivent pas être omniprésentes et laisser les utilisateurs mener leurs projets comme ils le veulent. A vouloir entrer de manière trop brutale sur le marché collaboratif, elles encourent le risque de le transformer en espace « mainstream » et faire fuir les utilisateurs. La mise en place de partenariats avec des services préexistants permet à la marque de proposer des services supplémentaires facilitant la vie du consommateur et obtenant ainsi son approbation.