La démarche qualité reste souvent vue comme coûteuse et chronophage. Elle peut aussi s'avérer un facteur différenciant dans la mondialisation. Tour d'horizon à l'occasion des prix France Qualité Perfomance.
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Un discours encore difficile à faire passer auprès des patrons de PME-PMI. « Il faut surtout comprendre que la norme n'est pas une contrainte, témoigne Luc Mercy, directeur de la qualité de Pompes Grunfos France. Son image trop administrative, avec des exigences trop lourdes, c'est le passé. L'ISO 9001 par exemple, dans sa version 2008, met la satisfaction client au centre des objectifs. » Selon Claude Cham, la qualité devrait être considérée comme un investissement au même titre que la R&D. Certes, il n'y a pas de gain visible à court terme, c'est sur le fond que tout se joue, comme sur la compétitivité hors coûts (innovation, image de marque, etc.). Au-delà, les économies viendront après l'identification des points faibles et des dysfonctionnements, et la mise en place d'actions correctrices et partagées. « Le modèle européen EFQM, par exemple, oblige à avoir une stratégie à jour. Il vous met en bon ordre de marche pour passer à l'action de façon structurée et harmonieuse au bénéfice de tous, fournisseurs, clients et salariés. C'est aussi un moyen extraordinaire de fédérer plusieurs référentiels et d'acquérir une plus grande agilité », détaille, convaincu, Jean-François Revel, gérant de la SCLE SFE.