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Vous connaissez peut-être la blague qui amuse les Américains ? On raconte qu’une invention est présentée à un comité international. Alors que l’assistance est impressionnée par l’efficacité du nouveau procédé, le représentant français s’enfonce dans son fauteuil et prend la parole : – De toute évidence ça marche d’un point de vue pratique… Un silence. Tout le monde se demande d’où vient son air perplexe. Puis, le Français ajoute : – … mais est-ce que ça va fonctionner en théorie? 
Annie Longeot's curator insight,
February 26, 2018 1:44 AM
Très intéressant.
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Les articles mentionnés dans cette revue de presse ont été partagés et discutés durant le mois de décembre au sein du groupe de discussion Gestion des Risques Interculturels que j’anime sur LinkedIn (2054 membres à ce jour). Soyez bienvenu(e) si ces questions vous intéressent!
Stéphane NEREAU's insight:
Vous constatez ainsi que les pays où la France vend le plus font partie – ce n’est pas étonnant – de la zone francophone. Mais dans les pays dont le PIB est le plus élevé, la France est peu présente, et notamment dans la zone anglophone. Autrement dit, la France a dû mal à sortir de sa zone de confort linguistique, ce que le géographe Michel Foucher appelle la « franco-sphère ».
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Il apparaît indispensable de questionner nos certitudes en matière de formation de futurs managers. Pétri de ses croyances et de ses habitudes, le système notamment français des grandes écoles de management s’il excelle dans les classements internationaux, semble s’essouffler dès lors qu’il est confronté à la réalité des contextes que le rattrapent.
Stéphane NEREAU's insight:
Et si nous faisions fausse route, et s’il était encore temps de nous en apercevoir ? Car le monde s’est terriblement transformé ces vingt dernières années alors que ce système de formation des "élites managériales" n’a que peu évolué. Ironie de la situation, la sonnette d’alarme est souvent tirée par ceux qui évoluent dans le monde de l’entreprise : dirigeants, managers et anciens de ces écoles de management. Ils nous disent que le manager d’aujourd’hui et de demain doit être beaucoup moins "formé" sur la base de l’équation savoir-connaissance, mais bien plus sur la connaissance de soi et des autres, sur les comportements associant écoute, sensibilité aux émotions, aux autres et aux environnements, sur la créativité, sur l’adaptabilité et la capacité à transmettre.
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