Faute de recul suffisant, les effets de l'exposition à long terme aux radiofréquences n'avaient jusqu'ici pas pu être établis. Depuis la Suède, précurseure de la téléphonie mobile, des chercheurs viennent de publier la première étude sur le sujet. Ils mettent en évidence une augmentation significative du risque de tumeur cérébrale pour les utilisateurs de portable et de sans-fil après 20 années d’utilisation.
Au vu de cette étude, qui vient consolider le classement en cancérigène possible (2B) par le Circ en 2011, Priartem s’inquiète de l’exposition de plus en plus précoce aux ondes. «Dans 25 ans, ils seront en pleine trentaine, sauf que… l’utilisation durable du portable multiplie par trois les risques d’être atteint d’une tumeur cérébrale (…) Ces résultats doivent inciter plus que jamais les responsables de la santé à informer largement la population des risques associés à l’usage du portable et plus généralement à l’exposition aux radiofréquences.»
Le 15 octobre prochain, l’Anses publiera une mise à jour de l'évaluation des risques liés aux radiofréquences.