Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social
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Actualités, en France et dans le monde, sur les pratiques managériales actuelles jusqu'a l'innovation managériale dans les organisations. Ce thème continue d'aborder les réglementations et les bonnes pratiques en Santé Sécurité au Travail et dans la Relations Humaines. Les sujets suivants seront également abordés : les conditions de travail, la qualité de vie au travail, l'épuisement professionnel et l'entrepreneuriat.
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Après une pause, l’intensification du travail a repris en France

Après une pause, l’intensification du travail a repris en France | Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social | Scoop.it

Contraintes physiques ou sur les rythmes de travail, évolutions technologiques... en pleine polémique sur la pénibilité, une étude du ministère de l'Emploi montre une dégradation des conditions de travail des salariés en France sur les sept dernières années.

Stéphane NEREAU's insight:

Que disent ces travaux ? Qu’entre 2005 et 2013, «  les changements organisationnels ont repris et les contraintes de rythme de travail se sont accrues, après une relative stabilisation ». La pause constatée entre 1998 et 2005 « apparaît ainsi comme une parenthèse dans une trajectoire ascendante entamée à la fin des années 1980 », note la direction de la recherche du ministère du Travail (Dares). Elle explique le retour à la tendance de longue période par la conjonction de deux phénomènes : un « rythme accru des changements organisationnels et [...] la plus grande insécurité de l’emploi ressentie par les salariés ». Elle n’identifie, en revanche, pas d’impact inverse du ralentissement de l’activité économique, alors qu’il avait pesé entre 1998 et 2005.

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Emploi et chômage des descendants d’immigrés en 2012

En 2012, 3,9 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans résidant en France métropolitaine sont nées en France d’au moins un parent immigré, soit 9,8 % de la population en âge de travailler. 53 % d’entre elles sont d’origine européenne ; issues de vagues d’immigration plus anciennes que les autres descendants d’immigrés, et donc globalement plus âgées, leur situation sur le marché du travail est en moyenne proche de celle des personnes non issues de l’immigration (ni immigrées, ni descendantes d’immigrés).

Stéphane NEREAU's insight:

Les descendants d’immigrés d’origine africaine (37 %) ou d’un autre continent non européen (10 %) sont sensiblement plus jeunes que les immigrés et les personnes non issues de l’immigration ; ils sont plus diplômés que les immigrés mais moins dans l’ensemble que les personnes non issues de l’immigration. « Toutes choses égales par ailleurs », c’est-à-dire à principales caractéristiques sociodémographiques comparables, les descendants d’immigrés d’origine non européenne sont moins présents sur le marché du travail et ont un risque de chômage supérieur aux personnes non issues de l’immigration mais, inversement, leur position est plus favorable que celle des immigrés de même origine.

5,7 % des descendants d’immigrés occupant un emploi sont en situation de sous-emploi en 2012 et 9,4 % des salariés de 30-54 ans sont en contrat temporaire, soit respectivement 0,8 et 2,2 points de plus que les actifs occupés non issus de l’immigration. Ces situations sont, en outre, plus fréquentes pour les descendants d’immigrés d’origine africaine.

La répartition dans l’emploi des descendants d’immigrés par secteurs d’activité et professions est relativement proche de celle des personnes non issues de l’immigration. Ce n’est pas le cas pour les immigrés, pour lesquels la « ségrégation professionnelle » est plus marquée.

Les descendants d’immigrés d’origine africaine (37 %) ou d’un autre continent non européen (10 %) sont sensiblement plus jeunes que les immigrés et les personnes non issues de l’immigration ; ils sont plus diplômés que les immigrés mais moins dans l’ensemble que les personnes non issues de l’immigration. « Toutes choses égales par ailleurs », c’est-à-dire à principales caractéristiques sociodémographiques comparables, les descendants d’immigrés d’origine non européenne sont moins présents sur le marché du travail et ont un risque de chômage supérieur aux personnes non issues de l’immigration mais, inversement, leur position est plus favorable que celle des immigrés de même origine.


5,7 % des descendants d’immigrés occupant un emploi sont en situation de sous-emploi en 2012 et 9,4 % des salariés de 30-54 ans sont en contrat temporaire, soit respectivement 0,8 et 2,2 points de plus que les actifs occupés non issus de l’immigration. Ces situations sont, en outre, plus fréquentes pour les descendants d’immigrés d’origine africaine.


La répartition dans l’emploi des descendants d’immigrés par secteurs d’activité et professions est relativement proche de celle des personnes non issues de l’immigration. Ce n’est pas le cas pour les immigrés, pour lesquels la « ségrégation professionnelle » est plus marquée.



Avertissement : cette publication porte sur 2012 et les années antérieures ; elle n’intègre pas la rétropolation des séries réalisée par l’Insee pour les rendre cohérentes avec le questionnaire rénové de l’enquête Emploi mis en œuvre à compter du 1er trimestre 2013, et rendue publique le 6 mars 2014.
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