Le cabinet de conseil en technologies vient de remporter le premier prix du palmarès Great Place to work des entreprises de plus de 500 salariés devant Mars France et PepsiCo France. Et pourtant Davidson est une entreprise sans DRH. Comment ça marche ? Quels sont les avantages et les limites de cette organisation ?
Dans cette organisation quasi plane, le manager-RH décide des recrutements et enclenche le cycle des 3 entretiens d‘embauche : une rencontre avec le candidat, une autre avec l’un des associés et enfin un dernier avec l’un des deux dirigeants. Les évaluations annuelles sont aussi entre les mains du manager RH. « Mais le consultant a également la possibilité d’évaluer son N+1 », précise Edouard Mandelkern. Quant au dialogue social avec les délégués du personnel, eh bien, c’est le PDG qui s’y colle. « C’est moins confortable pour moi car il n’y a pas de DRH pour s’interposer et jouer le rôle de soupape. Mais c’est justement cette proximité et cette accessibilité avec les dirigeants que les salariés revendiquent. Cela nous rend aussi hyper opérationnels », souligne-t-il. Au risque parfois de devoir gérer en direct un conflit sur l’attribution d’un bureau. Alors PDG DRH, même combat ?