Une salariée est engagée par une association, en qualité d'agent d'entretien dans le cadre d'un contrat emploi solidarité du 29 avril au 29 octobre 2005, puis dans le cadre d'un contrat d'avenir conclu pour la période du 16 décembre 2005 au 16 décembre 2007.

Le lieu de travail est fixé au siège de l'association à Marseille.

Par la suite, l’employeur demande à la salariée d’exercer sur un nouveau lieu de travail, éloigné de 15 kms du précédent et situé dans le même secteur géographique.

La salariée concernée refuse.


En réaction, l’employeur procède à la rupture anticipée du contrat CDD pour faute grave le 21 mai 2007. 

La salariée conteste cette rupture et saisit la juridiction prud'homale pour obtenir paiement de dommages-intérêts à ce titre.

La cour d’appel déboute la salariée, estimant que la demande de l’employeur s’analysait en modification des conditions de travail.

Le refus de la salariée constituait en l’espèce un comportement fautif permettant la rupture du contrat CDD pour faute grave.