Deux ans après le diagnostic de leur cancer, 20 % des malades ont perdu leur emploi, nous révèle la toute dernière enquête de l'Institut National du Cancer (1). Une précarité professionnelle qui touche davantage les moins diplômés, les jeunes et les seniors et qui s'ajoute à la fragilisation physique et psychologique des malades. Une « double peine » qui peut bien souvent être évitée par la mobilisation concertée des acteurs du maintien dans l'emploi et la mise en œuvre d'actions adaptées aux différentes situations rencontrées.
Résultat, 42 % des patients estiment avoir été pénalisés de façon significative par leur maladie dans leur activité professionnelle. Cibler les actions en direction des patients les plus vulnérables, les repérer le plus en amont possible et les orienter vers les professionnels qui faciliteront leur maintien dans l'emploi apparaît plus que jamais primordial.