Suite à un licenciement, une transaction avait été conclue entre un employeur et un salarié par laquelle elles s’interdisaient de se critiquer et de se dénigrer.
Estimant que le salarié avait manqué à son engagement, l’employeur a saisi le juge prud’homal d’une demande de dommages-intérêts.
Des restrictions peuvent être apportées à la liberté d’expression pour assurer la protection de la réputation et des droits d’autrui dès lors que ces restrictions sont proportionnées au but recherché.
Par une transaction conclue, un employeur et un salarié avaient entendu mettre fin à une intense polémique médiatique entretenue par le salarié après son licenciement, de nature à nuire à la réputation de son employeur.
Cette transaction comportait l’engagement réciproque de cesser tout propos critique et dénigrant.
Elle était précise dans son objet et quant aux personnes physiques et morales ainsi qu’aux programmes que le salarié s’engageait à ne pas critiquer ni dénigrer, qu’elle était limitée à dix-huit mois.
Le licenciement pour cause réelle et sérieuse assorti d’une transaction, c’est déjà trop tard !
Compte tenu de la durée du préavis de 3 mois, si vous optez pour ce mode de rupture, votre fin de contrat de travail sera postérieure au 30 juin 2014 et votre délai de carence sera de 180 jours sur l’indemnité extra-légale. Il vous faudra donc pour compenser cet allongement, négocier une indemnité transactionnelle permettant de couvrir ces 105 jours supplémentaires, soit trois mois et demi de salaire...