C'est connu. Toute technologie a son revers. Et l'une des dernières à la mode n'échappe pas à la règle. Il s'agit des imprimantes dites "3D" qui permettent de fabriquer des objets en trois dimensions par addition couche par couche de matière. D'abord réservées à l'industrie, ces machines commencent à être connues du grand public, soit par l'intermédiaire de sites Web qui fabriquent à la demande toutes sortes de produits (figurines, jouets, bijoux, pièces de rechange...), soit par les hackerspaces et "fablabs" ("laboratoires de fabrication"), des lieux de rencontre entre bricoleurs, inventeurs ou simples passionnés.
C'est aussi la position du groupe américain qui écrit : "Ces résultats suggèrent la prudence lorsque ces technologies sont utilisées dans des environnements non ventilés ou non filtrés." A l'appui de cette conclusion, Brent Stephens rappelle que, récemment, des études ont fait état de craintes sur les imprimantes à laser. Une équipe américaine de l'université de Massachusetts-Lowell a ainsi montré que certaines nanoparticules utilisées dans ces copieurs causent des inflammations (M. Khatri et al., Nanotoxicology, août).