Un tabou est en train de tomber : le coût des services de santé au travail interentreprises (SSTI). Jugé excessif mezzo voce par certains petits patrons, il est de plus en plus ouvertement décrié, jusque dans les travées de l’Assemblée nationale.
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Selon les derniers chiffres disponibles, il existe 270 SSTI organisés en associations à but non lucratif chapeautés par le Cisme. Ils interviennent au bénéfice d’1,5 million d’entreprises, dont 80 % ont un effectif de moins de dix personnes, soit 15 millions de salariés sur les 16 millions que compte le secteur privé. En 2013, les employeurs adhérents ont déboursé collectivement 1,2 Md€ pour les financer. Cette enveloppe ne cesse d’augmenter, alors que le nombre de médecins du travail diminue. Sur les quelque 15 000 employés des SSTI, on dénombre moins de 5 300 médecins et 1 200 personnels soignants . « Il s’agit d’une augmentation de la masse salariale non médicale sur laquelle les entreprises n’ont aucun contrôle et qu’elles sont contraintes à financer », observe le député UMP de Lozère, Pierre Morel-A-L’Huissier, tout en demandant des mesures d’ajustement.