Un salarié est embauché en qualité de directeur de mission senior dans une société qui exerce une activité de conseil en stratégie et organisation, dans le cadre de plusieurs contrats à durée déterminée. A l’issue de ces contrats, il a saisi le Conseil des Prud’hommes en vue d’obtenir la requalification de ces CDD en CDI et une indemnité au titre de cette requalification.
Le Conseil des Prud’hommes a admis la requalification de ces CDD en CDI. En considération du dommage qui lui a été causé, le juge a accordé une indemnité de requalification au salarié, pour un montant qu’il estime à 6 000 €.
Or, le salarié conteste le montant de cette indemnité : tout en rappelant que chacun de ces contrats prévoyait une rémunération mensuelle de 6 667 €, il estime que l’indemnité ne peut pas être inférieure à un mois de salaire.
a requalification en CDI
Dans un arrêt du 9 octobre 2013 (n° de pourvoi 12-17.882), la cour de cassation précise la durée du travail dans le cas d'une requalification du CDD en CDI. Un salarié ne peut réclamer un temps plein s'il était employé à temps partiel. Mais un CDD à temps partiel pourrait être requalifié en CDI à temps complet, notamment s'il ne comportait pas les mentions écrites sur la durée et à la répartition des heures de travail en vertu de l'article L. 3123-14 du code du travail ou que l'employeur ne pouvait amener la preuve du temps partiel.