Échéances impossibles, patrons exigeants, collègues méprisants, heures supplémentaires non rémunérées: tous ces facteurs peuvent mener à l'épuisement professionnel. Cela dit, lorsqu'il est question de santé mentale au travail, la vie de famille doit elle aussi entrer en ligne de compte. C'est ce qu'avance une nouvelle recherche de l'Université Concordia et de l'Université de Montréal. Celle-ci prouve en effet qu'un partenaire compréhensif est aussi important qu'un patron bienveillant.
Résultat: il semble que la santé mentale au travail n'évolue pas en vase clos; elle est au contraire fortement influencée par le reste du quotidien. Et vice versa.
Ainsi, les personnes moins sujettes aux problèmes de santé mentale seraient celles qui vivent en couple avec de jeunes enfants et ont un revenu de ménage supérieur, peu de conflits travail-famille et un accès facile à un réseau social de soutien hors du travail.