Monsieur X… a été engagé le 9 août 2004 en qualité de voyageur représentant placier (VRP) par la société Distri K, aux droits de laquelle vient la société K par K.
Il a été licencié pour faute grave le 18 juin 2010.
Contestant le bien-fondé de son licenciement, le salarié a saisi la juridiction prud’homale.
a Cour de cassation a considéré que le salarié avait proféré des injures et des menaces envers un client de l’entreprise que la pression au travail ne pouvait justifier, la cour d’appel qui a retenu, par une appréciation souveraine, que la procédure de licenciement avait été engagée dans un délai restreint, a pu décider que ce comportement, malgré l’ancienneté de l’intéressé et l’absence de reproche antérieur, rendait impossible son maintien dans l’entreprise et était constitutif d’une faute grave.
Cass. soc. 6 novembre 2013, 12-24.595