Lorsqu’on parle aujourd’hui de temps de travail, il faut commencer par déminer une notion qui a pris valeur de symbole. Les « 35 heures » ont desservi la réflexion, non pas tant en regard d’une volonté légitime de faire accéder plus de gens au travail, mais parce que s’est cristallisé autour de cette appellation, de part et d’autres, une forme de psychorigidité qui ruine même ce que l’idée pouvait avoir de positif.
L’être humain ne peut se découper en tranches, en tout état de cause ! Et les logiques de réseaux touchent aujourd’hui toutes les professions ! On peut certes toujours et encore peut citer le cas extrême du travail à la chaine et de l’aliénation temporelle qu’il induit : ce n’est donc pas pour rien qu’on peut le qualifier « d’inhumain ».