En l'espèce, le salarié avait été embauché en qualité de directeur de magasin. Le dirigeant était son beau-père.
Suite à des menaces proférées envers son employeur pendant l'arrêt maladie du salarié, ce dernier s'est fait licencié pour faute grave.
Le salarié a alors contesté son licenciement.
Or, pour débouter le salarié de ses demandes, la Cour de cassation a estimé "qu'ayant relevé que les menaces proférées de manière virulente à l'encontre de son employeur afin de le contraindre à accepter ses conditions de rupture du contrat de travail, traduisaient une dégradation irréversible de la relation de travail et de la volonté du salarié de se placer en dehors du lien de subordination, la cour d'appel a pu décider que le salarié avait ainsi manqué à son obligation de loyauté qui subsiste lorsque le contrat de travail est suspendu".
Référence : Cass. soc, 19 mars 2014, n°12-28822